Regards sur l'éducation : Pap Ndiaye évoque la politique française à l'aune des pays de l'OCDE
Paru dans Petite enfance, Scolaire, Orientation le lundi 03 octobre 2022.
Les comparaisons internationales constituent "une aide à la décision dans un monde de plus en plus interconnecté", estime Pap Ndiaye. Le ministre de l'Education nationale intervenait, ce 3 octobre, lors de la conférence de presse organisée par l'OCDE à l'occasion de la publication de l'édition 2022 des "Regards sur l'éducation". En effet, tous les pays développés sont confrontés à plusieurs enjeux, préparer les élèves à la révolution numérique et au développement durable, recruter des enseignants et les former. L'attractivité représente donc "un sujet crucial" alors que les métiers de l'éducation connaissent "une forme de désaffection". Il manque d'ailleurs 200 000 enseignants aux USA.
Le facteur financier est évidemment important, et, de ce point de vue, "la France peut faire mieux". Mais l'attractivité ne repose pas uniquement sur la rémunération, elle suppose aussi de meilleures conditions de travail et Pap Ndiaye évoque le travail en équipe, la confiance faite aux personnels, la place de l'école dans la société, mais aussi, au détour d'une question, la possibilité d'avoir un espace de travail, un bureau, dans les locaux de l'école ou de l'établissement.
Egalement interrogé sur l'école maternelle, le ministre, après avoir rappelé que toutes les grandes sections en éducation prioritaire seraient dédoublées à la rentrée 2024, précise que pour les autres classes, "les taux d'encadrement vont s'améliorer mécaniquement" du fait de la baisse démographique. Il indique également que "nous devons réfléchir" à la formation des enseignants de l'école primaire. Doit-elle être la même pour la maternelle et pour l'élémentaire ?