Aide et Action : un nouveau nom, “Action Education“, et une campagne de communication pour la rentrée
Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire le mercredi 24 août 2022.
L’association Aide et Action, qui a fêté ses 40 ans en 2021, se rebaptise Action Education et lance une campagne de communication pour la rentrée.
Selon le communiqué, en 2021, à l’occasion de ses 40 ans, l’association a décidé de se transformer pour devenir un an plus tard “Action Education“. Elle explique que “l’évolution du monde et des besoins en matière d’éducation ont poussé l’association à adapter son intervention en concentrant son action sur trois grands domaines prioritaires (accès et qualité de l’éducation pour les niveaux primaire, moyen et secondaire, éducation et protection de la petite enfance, éducation tout au long de la vie et formation professionnelle), avec des actions dédiées aux filles et aux femmes “transversales à ces trois domaines“.
La campagne de communication (voir dossier de presse en bas de page, ndlr), elle, “joue sur ces iconographies universelles et intergénérationnelles“, et “plante un décor bien connu de tous(tes), un territoire qui s’affranchit de toutes les frontières : un simple tableau noir, sur lequel stylo, règle et gomme s’animent, sont mis en scène et se muent en ‘armes‘ permettant de combattre nombre de menaces pesant sur l’Humanité comme, par exemple, le mariage précoce, la pauvreté ou encore l’exclusion...“
Et comme “l’éducation n’est pas une priorité parmi d’autres, mais bien l’essence d’un monde plus pacifique, inclusif et durable“, les choix graphiques comme les textes “sont volontairement épurés“ afin de mieux mettre l’accent sur le message.
Pour rappel, en 2021 ce sont 91 projets qui ont été menés par l'association dans 20 pays, impliquant notamment 4 329 écoles. 848 000 enfants et jeunes, dont 47,1 % de filles ont été accompagnés, et 9 300 enseignants soutenus.
Parmi les freins à l'accès à l'éducation, outre les inégalités de genre, la Covid-19 ou le manque de financements internationaux Action Education explique que “dans nombre de pays, l’éducation n’est pas gratuite. Dans les pays en développement, 46 % des groupes les plus marginalisés n’ont que très peu de chances de recevoir une éducation gratuite d’ici 2030 et 31 % n’ont même aucune chance. Dans les pays les plus défavorisés, le travail des enfants permet aux familles en difficulté d’améliorer leurs revenus et leur condition.“ Ce sont ainsi 160 millions d’enfants âgés de 5 à 17 ans (soit 9,6 % des enfants de cette tranche d’âge) qui travaillent, 79 millions exerçant des travaux dangereux et 4,3 millions d’enfants assujettis à du travail forcé (servitude pour dettes, prostitution, enfants-soldats, etc.) En outre, “dans la majorité de ces pays, la probabilité d’exercer un travail domestique est deux fois plus élevée pour les filles que pour les garçons.“
L'éducation est pour l'association “une urgence“ avec 258,4 millions d’enfants, d’adolescents et de jeunes qui aujourd’hui ne sont pas scolarisés, tandis que moins d’un enfant sur deux scolarisés “atteint le seuil minimal de compétences en lecture, en écriture et en calcul à la fin de l’enseignement primaire.“
Le dossier de presse ici