Petite enfance » Actualité

Améliorer les conditions de vie des enfants, des jeunes et des familles: un premier bilan pour le programme Procopil

Paru dans Petite enfance, Périscolaire le mercredi 02 avril 2014.

L’implication des pouvoirs publics dans le pilotage du programme Procopil (Programme concerté pour l’initiative locale) est un gage de visibilité pour les réseaux associatifs et un moyen d’assurer la cohérence des activités menées au regard des politiques publiques en Roumanie, Bulgarie, Moldavie et France. Lors d’un séminaire de travail le 2 avril, Solidarité laïque, le collectif coordinateur du projet en France, propose une capitalisation d’expériences de ce programme. L'objectif de cette initiative lancée en 2005 est de promouvoir une collaboration plus étroite entre associations et pouvoirs publics pour améliorer les conditions de vie des enfants, des jeunes et des familles en difficulté.

Le développement d’échanges inter-pays a permis aux participants de découvrir de nouvelles thématiques, d’appréhender de nouveaux dispositifs innovants et de se familiariser avec de nouveaux modes d’organisation et d’action sociale. En outre,  entre 2006 et 2012, le programme a permis de former plus de 700 professionnels auprès de formateurs de différents pays partenaires et de développer de nouveaux référentiels métiers.

"Les politiques de l’enfance sont aujourd’hui morcelées"

Sophie Graillat, coordinatrice du projet AEDE (Agir ensemble pour les droits de l’Enfant), présidente de DEI-France (la section française de Défense des Enfants International), intervient lors d’une table ronde pour expliquer l’objectif de son projet : rédiger un rapport sur la situation des enfants en France pour le Comité des droits de l’enfant des Nations Unis. La démarche a été initiée en 2013 par DEI-France, avec l’appui de Solidarité Laïque. 43 organisations de la société civile, travaillant dans tous les domaines de l’enfance, sont mobilisées pour la rédaction de ce rapport. "Un tel rapport, élaboré collectivement a plus de poids et de crédibilité et permet une meilleure couverture des pratiques et des politiques de l’enfance sur tout le territoire". Sophie Graillat cite deux orientations majeures : faire participer les enfants et les jeunes eux-mêmes et mettre à profit ce projet pour engager un dialogue avec la puissance publique. "Nous nous appliquons à nous-mêmes les valeurs et les principes de la Convention des droits de l’enfant".

Par ailleurs, elle estime que l’Etat ne parvient pas à dépasser ses logiques institutionnelles pour travailler dans l’intérêt des enfants. "L’Etat ne parvient pas toujours à jouer son rôle du garant des droits des enfants. Les politiques de l’enfance sont aujourd’hui morcelées." Suite au remaniement de ce 2 avril, Sophie Graillat constate qu’aucun intitulé ministériel n’évoque l’enfance. Cependant, "il y a quelques espoirs avec le ministère de la Jeunesse, à défaut d’un ministère de l’enfance".

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →