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Soutien à la parentalité : l'IGAS fait un bilan positif et demande plus de moyens et de lisibilité pour ces dispositifs

Paru dans Petite enfance, Périscolaire le mardi 19 février 2013.

Les politiques de soutien à la parentalité coûtent environ 300 millions d'euros, elles ont un impact positif et l'IGAS fait l'hypothèse d'un "investissement social rentable". L'inspection générale des affaires sociales plaide d'ailleurs pour un accroissement des moyens mobilisés, une meilleure lisibilité des dispositifs, et pour que la CNAF et les CAF soient désignées comme les opérateurs de ces politiques. L'accès doit être "banalisé" et l'offre située dans "des lieux universels", fréquentés par les familles, notamment les écoles, les crèches, les PMI...

"Les dispositifs mis en oeuvre, peu coûteux pour les finances publiques, répondent à des objectifs pertinents et contribuent au maintien de la cohésion sociale", écrivent notamment Bénédicte Jacquey-Vasquez, Michel Raymond et patricia Sitruk dans leur rapport d'évaluation de la politique de soutien à la parentalité. Ce sont surtout les REAAP (réseaux d'écoute et d'appui aux parents), les LAEP (lieux d'accueil enfants parents) et les CLAS (contrats locaux d'accompagnement à la scolarité), qui touchent "plus d'un million de bénéficiaires", pour un coût total de 150 M€. S'y ajoutent l'action des centres sociaux (20 M€) et celle de la branche famille (80 M€) ainsi que les aides aux vacances (60 M€).

Les rapporteurs ont croisé, pour évaluer leur impact, les études internationales, les études disponibles en France et leurs constats sur le terrain, et ils ont mis en évidence des "bénéfices variés": une amélioration du fonctionnement intra-familial, des effets d'affiliation sociale, une meilleure estime de soi, une remobilisation individuelle permettant d'engager un parcours d'insertion... Mais le nombre des personnes effectivement touchées est faible, et la mission recommande, pour assurer leur développement et la neutralité pour les finances publiques, d'arrondir à l'euro inférieur les allocations familiales ou de mettre en place "une dégressivité du complément au mode de garde pour les hauts revenus à travers la création d'une tranche supplémentaire dans le barème".

Elle demande une réforme du Comité national de soutien à la parentialité "et de mieux organiser sa complémentarité avec le Haut Conseil de la Famiille. Elle considère que la direction générale de la cohésionsociale devrait renoncer, au profit de la branche famille, au financement des actions de parentalité, dont la montée en charge doit être prévue dans la future COG (convention d'objectifs et de gestion) de la CNAF.

Le rapport est téléchargeable sur le site de l'OZP, ici.

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