“Des enseignants formés, rémunérés correctement et non précaires“, demande le RFVE face au “démantèlement en cours de l’Éducation Nationale“
Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire le mercredi 08 juin 2022.
Rémunérations trop basses, conditions de travail parfois difficiles, absence de reconnaissance de la valeur de ces métiers... Les élu.e.s du Réseau français des villes éducatrices (RFVE) s'inquiètent d'une “destruction“ et d'un “démantèlement en cours de l’Éducation Nationale“.
Si les causes du problème du recrutement des enseignants sont ainsi “identifiées“, le RFVE considère cependant qu'il n'est pas une fatalité mais requiert des “actions immédiates“ pour l'école, ajoutant que “la fourniture de services publics fonctionnels nécessite une vraie volonté politique".
Par ailleurs, selon l'association d'élus locaux “les autres personnels éducatifs dépendants de l’Éducation Nationale ont aussi besoin de voir leurs rémunérations augmentées, en ce qui concerne les AESH il s’agit même d’une question de dignité“, tandis que les enseignants vacataires recrutés doivent pour leur part être “formés avant de se trouver devant des classes“.
Dans le domaine de l’animation et de la petite enfance enfin, où “les mêmes problèmes ont été constatés“, est en outre demandée la garantie d'une continuité du travail des deux comités de filière, “en associant tous les acteurs dont les collectivités“.
Le communiqué ici