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Journée mondiale du coloriage : le plaidoyer de Staedtler pour une activité nécessaire au développement des enfants

Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire le mardi 18 avril 2017.

À l'occasion de la "journée mondiale du coloriage", le 6 mai, lancée par Staedtler, l'entreprise propose un dossier sur son importance pour le développement des enfants qui dépasse de loin une démarche marketing pour ce fabricant de matériel de dessin et d'écriture. "Lorsque les enfants dessinent ou colorient, ils font naître bien plus que de simples gribouillages. La motricité fine, les capacités cognitives, la créativité, la communication et l’assurance de soi-même sont renforcées."

Pourtant, ce ne sont pas les activités de loisirs préférées des enfants. "D’après un sondage de l’institut de recherche pédagogique sur les médias réalisé en 2014, seules 12 % des filles âgées de 6 à 13 ans et tout juste 4 % des garçons de la même tranche d’âge déclarent que 'colorier, dessiner ou bricoler' sont leurs trois occupations préférées." Certes, la moitié d'entre eux "se servent au minimum une fois par semaine de pinceaux ou de crayons", mais ils étaient deux sur trois 15 ans plus tôt. La télévision, les vidéos, les médias numériques concurrencent les pinceaux, les crayons et le papier, souvent avec l'accord des parents.

L'entreprise met en regard le point de vue des "pédagogues, psychologues et chercheurs en neurosciences" pour qui "colorier s’inscrit dans le développement de l’enfant". D'ailleurs "les nourrissons commencent déjà à barbouiller au cours de leur première année", le bébé "prend conscience du fait qu’en se bougeant il peut laisser des traces", y compris avec sa purée... Outre que le papier-crayon est plus propre, il laisse "une empreinte tangible" de sa créativité, dont il peut faire présent.

Le dossier fait également valoir que "les enfants de maternelle ayant des compétences avancées en motricité fine obtiennent à l’école élémentaire de meilleurs résultats en mathématiques et aux tests d’intelligence (...) Le dessin, qui permet à l’enfant de représenter un motif en élaborant des symboles équivalents à des descriptions linguistiques, oeuvre à la mise en place de connexions importantes et active certaines régions du cerveau." Il fait aussi fonction de "journal intime" et permet à l'enfant "de se confronter à ses sentiments". La réalisation de dessins collectifs lui permet "d’apprendre à collaborer avec les autres".

Le dossier ici

 

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