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Centres sociaux : la CNAF et le ministère en charge de la Ville et de la Jeunesse veulent leur développement

Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire, Culture le mardi 14 mars 2017.

Un enfant ne vient plus au collège. La procédure pour absentéisme se met en route, lettre du CPE aux parents, mise en demeure, exclusion... Mais la mère ne peut répondre à ces courriers, s'inscrire dans cette logique. Venue de Côte-d'Ivoire, elle pense que son fils est envouté. Il faut que le sort soit levé avant qu'il puisse reprendre le chemin de l'Ecole. C'est alors qu'intervient le Centre social Plein midi de Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise) et son réseau de bénévoles qui ont été formés à la médiation et à la gestion des conflits ou du stress, qui peuvent servir d'interprètes aussi. L'un d'eux a eu l'idée de contacter le pasteur, qui a pu débloquer la situation. Comme l'explique le directeur de ce Centre social, Nabil Kouidi, les administrations ont des "process trop rigoureux" qui suscitent l'incompréhension.

La création, restée informelle, de ce petit groupe de "parents relais", capables de chercher une solution pratique quand un professionnel, de l'Education nationale, du secteur social ou de la santé se trouve en difficulté, est l'un des exemples donnés ce matin, 14 mars, alors que Patrick Kanner, ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, signait un accord-cadre avec la FNCF (la fédération des centres sociaux), la CNAF, la CNAV, la mutualité sociale agricole, les intercommunalités, en attendant l'AMF et l'AMRF (les maires et les maires ruraux de France). "L’objectif principal de cet accord-cadre est d’augmenter la présence adulte au profit des habitants dans les quartiers populaires", avec l’implantation de centres sociaux, l’extension des horaires d’ouverture et le financement d’actions dédiées à la prévention de la radicalisation. Les caisses d'allocations familiales devraient notamment donner "un coup de pouce" en finançant les études de faisabilité et les instances de préfiguration préalables à l'implantation de quelque 150 centres sociaux dans les quartiers en politique de la Ville qui en sont dépourvus.

Actuellement, la CNAF soutient, en moyenne pour un quart de leur budget, 2 125 centres sociaux qui interviennent aussi bien dans le domaine de la petite enfance que du soutien aux familles, à l'accompagnement des jeunes dans leurs projets, ou de la lutte contre l'isolement des personnes âgées et de la promotion du "bien-vieillir".

Le ministre a tenu par ailleurs à "saluer l’action décisive des CAF en faveur de l’accès aux droits, et en particulier à la prime d’activité", particulièrement importante pour les jeunes en quête de leur autonomie.

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