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"Vers le haut" plaide pour des "Etats généraux de l'éducation"

Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire, Orientation le mercredi 16 novembre 2016.

 "Vers le haut", qui se présente comme un "Centre d'études et d'actions dédié aux jeunes, aux familles et à l'éducation" appelle à commencer "le prochain quinquennat par des Etats Généraux de l'Education". Il mobilise césoir, au "Collège des Bernardins" ses soutiens pour lancer "une mobilisation générale de la société française en faveur de la jeunesse". Seuleen effet l'implication "de TOUS les acteurs de l’éducation – familles, Etat, collectivités locales, mouvements de jeunesse et d’éducation, associations, entreprises, syndicats… -" permettra, estime le mouvement, "de sortir du tête-à-tête entre le ministère de l’Education et les syndicats". Il faut, ajoute-t-il, "’en finir avec les approches corporatistes ou cloisonnées, réservées aux spécialistes".

Il ajoute qu'il faut faire "du soutien aux parents", "les premiers éducateurs de leurs enfants", un axe prioritaire de la politique familiale, ce qui suppose notamment "un changement de posture de la part des professionnels de l’éducation" et "le développement de crèches dans les quartiers populaires".

Troisième proposition, pour "former et fidéliser les talents" des éducateurs, il faut "une remise à plat du temps de travail des enseignants", sur une base annuelle, et une gestion des ressources humaines qui prenne "en considération les besoins et les talents". Il faudrait aussi donner "un rôle clé aux chefs d’établissement pour le recrutement et l’évaluation"... Ce sont en effet les établissements qui doivent constituer "la clé de voûte du système scolaire. Leur autonomie "doit permettre de "faire vivre de véritables 'communautés scolaires', avec des temps de partage, des signes distinctifs pour les établissements qui le souhaitent, une plus forte implication des familles…"

Pour passer "de la sélection par l'échec au développement des talents de chacun", Vers le haut propose "davantage de moyens dans les établissements fragiles", "l’enseignement de la laïcité et des faits religieux dès le primaire", au collète et au lycée, "beaucoup plus de souplesse, pour diversifier les parcours et les voies de réussite", mais aussi de "développer les transports scolaires banlieues-centre ville" et "le financement public des internats" tandis que le privé sous-contrat est invité à une politique d'ouverture "ciblant les jeunes en difficulté".

Développer "les formations techniques et professionnelles comme voies d'excellence" suppose que l’ascension sociale ne relève pas "seulement du diplôme, mais aussi de l’entreprise", mais aussi "des financements facilités pour les salariés qui ont suivi des filières courtes et qui souhaiteraient reprendre leurs études".

Le mouvement apporte son soutien à la pérennisation de la "Garantie jeunes" et invite "les entreprises à s’investir résolument dans la conception des dispositifs de formation des jeunes" plutôt "que de se plaindre du système éducatif". Pour lever les obstacles qui freinent l'entrée des jeunes dans la vie active, il demande le lancement "d'un plan d'urgence pour le logement des moins de 25 ans" et la pérennisation de "contrats jeunes majeurs" afin d’accompagner au-delà de leurs 18 ans les jeunes qui sortent de l’Aide sociale à l’Enfance. Il demande aussi une simplification des démarches visant à régulariser à leur majorité les jeunes migrants non accompagnés.

En ce qui concerne les jeunes les plus fragiles, "Vers le haut" préconise la fusion des ministères de l’Education nationale et de la Jeunesse et la création d'un observatoire des initiatives des collectivités locales. Il plaide "pour un financement accru de la recherche (notamment en neurosciences) pour mieux mesurer l’impact du numérique sur l’éducation" et pour "un investissement renforcé dans la production des contenus éducatifs numériques français". Il plaide pour une éducaton qui prenne en compte les jeunes "dans toutes leurs dimensions" et donc "à miser sur la culture et les humanités, même pour des jeunes qui suivent des cursus scolaires professionnels".

"A travers ces propositions, il n’est pas seulement question de réformes techniques ou de mesures budgétaires. Nombre de ces initiatives dépendent de l’engagement de femmes et d’hommes que le prochain président de la République, le Gouvernement et les futurs députés pourront encourager, soutenir, valoriser, au-delà des clivages."

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