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Rythmes scolaires : près de la moitié des communes organisent les NAP sur 1, 2 ou 3 jours (enquête CNAF-AMF)

Paru dans Petite enfance, Scolaire, Périscolaire le mercredi 26 novembre 2014.

A la rentrée 2014/2015, près de la moitié des communes (48 %) avaient prévu d'organiser les NAP (nouvelles activités périscolaires, générées par la réforme des rythmes éducatifs) sur une, deux ou trois journées, et non pas sur quatre. C'est ce qui ressort de l'enquête menée par la CNAF (caisse nationale des allocations familiales) en collaboration avec l'AMF (Association des maires de France).

L'an dernier, "la quasi-totalité des communes engagées dans la réforme (99 %) ont placé la matinée d’enseignement supplémentaire le mercredi" et les deux tiers d'entre elles ont réparti les NAP sur 4 jours. Mais un tiers d'entre elles envisagent de modifier cette organisation, et presque autant de modifier la nature des activités proposées. Quant aux communes qui se sont engagées à cette rentrée, elles envisageaient plus souvent d'organiser les NAP sur un ou deux jours.

Gratuité des activités

L'enquête montre aussi que la plupart des communes (78 %) engagées en 2013 proposent des NAP gratuites, ce qui est moins souvent le cas (69 %) des communes qui se sont engagées à cette rentrée. La participation financière des familles constitue un frein à la fréquentation de ces activités. "En 2013, la part de communes où plus de 70 % des élèves étaient inscrits aux NAP en début d’année atteignait 80 % lorsqu’elles étaient gratuites contre 35 % lorsqu’elles étaient payantes."

Le coût brut de la réforme, donc avant les aides de l'Etat et des CAF, était l'an dernier compris entre 144 euros et 273 euros, avec un coût médian de 180 €. "Les communes ayant mis en œuvre la réforme à la rentrée 2014 anticipent un coût légèrement plus élevé, d’un montant médian de l’ordre de 200 euros." Le coût brut est plus élevé lorsque les NAP sont mises en place dans le cadre d’un ALSH (accueil de loisirs sans hébergement, ou centre de loisirs) "car elles répondent à certaines obligations notamment en matière de normes d’encadrement, de qualifications du personnel et de mise en œuvre d’un projet pédagogique", soit un coût de 219 euros en moyenne, mais elles donnent lieu à une aide financière de la CAF.

Modulation des allocations familiales

Par ailleurs, la modulation des allocations familiales hérisse les présidents des CAF (Caisses d'allocations familiales) et le président de la CNAF a réitéré son opposition lors des journées des présidents des CAF, jeudi et vendredi derniers à Lyon. Jean-Louis Deroussen souligne que "tous les membres du conseil d’administration de la CNAF ainsi que tous les présidents se sont prononcés contre cette mesure, qui rompt avec le principe d’universalité". Il y voit un "troisième coup porté aux familles" qui "sont touchées par la crise de plein fouet, perdent leur emploi ou ont du mal à y accéder. Celles qui paient des impôts ont été pénalisées par les baisses successives des plafonds. Maintenant, c’est le troisième coup qu’on leur porte, avec cette remise en cause de l’universalité."

L'E-SSENTIEL est téléchargeable sur le site de la CNAF, ici. Un compte-rendu exhaustif sur le site Localtis ici

 

 

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