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L'avenir du SNU en question, des difficultés pour le Contrat d'engagement républicain (Sarah El-Haïry et Marlène Schiappa au Sénat)

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le mercredi 16 novembre 2022.

"Nous sommes à un moment où on doit décider quel va être l'avenir du SNU (...). Il y aura des arbitrages proposés et débattus au Sénat et à l'Assemblée nationale" pour décider de l'avenir du service national universel. Sarah El-Haïry présentait hier 15 novembre son budget devant les sénateurs de la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication. La secrétaire d'Etat "chargée de la Jeunesse et du Service national universel" a prononcé un vibrant plaidoyer pour le SNU, a récusé le terme d' "échec" utilisé par le sénateur Jacques-Bernard Magner, préférant dire que le dispositif est "en voie d'amélioration". Elle évoque un pourcentage de jeunes venus des quartiers en politique de la ville passé de 4 à 7 % alors qu'ils représentent 9 % de la population, et de 14 à 17 % de lycéens professionnels (pour un tiers des lycéens), mais reconnaît une surreprésentation des enfants de fonctionnaires, d'enseignants et des corps en uniforme, ainsi que des "difficultés".

Le Gouvernement travaille sur deux hypothèses. Le SNU serait obligatoire, mais intégré "dans le temps scolaire" et constituerait "un temps d'application de l'éducation civique et morale", à moins qu'il ne reste fondé sur le volontariat, ce qui supposerait d'en renforcer l'attractivité avec le financement du BAFA, du permis de conduire "ou encore la certification d'un certain nombre de soft-skills". Il faudrait aussi lever des freins, éviter que les "séjours de cohésion" ne tombent en même temps que le bac de français, ou que des "stages professionnels". Sarah El-Haïry évoque également la situation de jeunes qui auraient voulu participer à ce séjour, mais qui travaillaient l'été, sans dire quelle solution elle envisageait pour eux.

A noter encore que Sarah El-Haïry a évoqué son souhait de voir "doubler le nombre des jeunes accompagnés" dans le cadre du programme "un jeune un mentor". Pour sa part, Marlène Schiappa, chargée de "l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative" a répondu aux questions posées sur le Contrat d'engagement républicain. Il ne doit pas imposer aux associations une charge de travail supplémentaire, il y a juste "une case à cocher". Il ne faut pas non plus que la loi soit dévoyée en justifiant des refus de subventions pour d'autres motifs que radicalisation ou trouble à l'ordre public. Elle annonce "un point d'étape" avec les associations et promet que, "s'il y a des problèmes", des solutions y seront apportées.

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