Sports : vers un système d'équivalences entre les diverses certifications
Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le lundi 05 juin 2023.
Le Gouvernement a l'ambition de créer, d'ici 2027, 100 000 emplois en plus des 400 000 existant dans les métiers du sport. C'est ce qu'annoncent ce 5 juin les ministres en charge des Sports, du Travail, de l'Enseignement supérieur et de la Formation professionnelle à l'issue d'un "Grenelle de l’emploi et des métiers du sport". Ils font notamment valoir que, "bien qu’attirés par le secteur, les jeunes peinent encore trop souvent à se repérer et à s’orienter dans ce qui s’apparente à un 'maquis' de diplômes, certifications, formations et autres voies d’accès aux métiers du sport".
Devrait donc ouvrir d'ici quelques mois "une plateforme des métiers du sport pour informer sur l’ensemble des métiers, des formations et des certifications", tandis que les ministères et les branches "Sport" et "Entreprises équestres" devraient "créer un référentiel commun des métiers et des compétences" de façon à lancer "la réécriture de tous les diplômes du ministère des Sports en blocs de compétences d’ici fin 2025". La définition de "blocs de compétences" permettra "d’offrir aux futurs diplômés (...) des correspondances entre certifications (diplômes d’Etat, diplômes STAPS, certificats de qualification professionnelle, etc.)".
Les ministres s'engagent en outre "en faveur de l’insertion (sociale et professionnelle, ndlr) par et dans le sport, notamment via le dispositif SESAME (...), l’Agence nationale du sport (...), l’apprentissage (...) et les parcours de professionnalisation" et via "les clubs sportifs engagés", tandis que l'INJEP "va mettre au point un baromètre des emplois dans le sport". Est également prévue l'expérimentation d'un "premier campus des métiers et des qualifications du Sport" dans la région des Hauts-de-France.
A noter que Pap Ndiaye ne participait pas à ce Grenelle et que ni l'ONISEP ni l'enseignement de spécialité créé à la rentrée 2021, “Éducation physique, pratiques et cultures sportives“ (0,6 % des élèves de Terminale l'année dernière) n'apparaissent dans le communiqué de presse.