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Comité national d'éducation populaire et de jeunesse : N. Vallaud-Belkacem accepterait le fonctionnement normal de cette instance de dialogue social

Paru dans Périscolaire le mardi 22 juillet 2014.

A défaut d'états généraux, des rencontres de l’Education populaire "seront lancées dès le 2ème semestre 2014" et constitueront autant de rendez-vous réguliers. C'est, selon le compte-rendu qu'en fait le SEP un des points actés lors de la réunion du CNEPJ, le Comité national d'éducation populaire et de jeunesse, du 16 juilllet. Interrogé par ToutEduc, Patrice Weisheimer, secrétaire général du syndicat UNSA de l'éducation populaire, rappelle que c'était la 3ème réunion depuis 2006 de cette instance de dialogue social créée par une loi de 2001. Il regrette qu'elle soit considérée comme une "chambre d’enregistrement". Toutefois, cette réunion a été précédée d'une déclaration liminaire des syndicats CGC, CGT, FSU, UNSA, SUD et de l'UFCV demandant "la création d’une commission chargée de faire des propositions pour créer les conditions de la professionnalisation du secteur de l’animation". Le CNAJEP, la JPA et le CNEA (qui réunit les employeurs de l’animation) ont également adressé à la ministre des déclarations préalables, ce qui a amené Najat Vallaud Belkacem, "à prendre la mesure" de l'importance politique de cette question, estime Patrice Weisheimer. Le CNEPJ est de plus à présent doté d'un bureau qui travaillera sur la question du "volontariat" et des "accueils collectifs de mineurs".

Cette réunion du CNEPJ a été l'occasion d'examiner plusieurs textes liés à la réforme des rythmes éducatifs, et notamment une nouvelle définition du périscolaire, qui distingue les TAP, les temps créés par la réforme, les activités périscolaires qui prolongent la journée de classe et les activités extra-scolaires pour les autres jours. Les syndicats craignent "de voir une journée de l'enfant encore plus saucissonnée entre l’école, le TAP et le périscolaire"

Mais ce sont surtout deux projets d'arrêtés qui font problème. Le premier fixe "les titres et diplômes permettant d’exercer les fonctions d’animation et de direction en séjours de vacances, en accueils sans hébergement et en accueils de scoutisme" et en étend la liste au BAPAAT toutes options alors que le "brevet d'aptitude professionnelle d'assistant animateur technicien" était jusqu'à présent limité à l'option "loisirs du jeune et de l'enfant" (voir ici l'arrêté avant la modification prévue, ici) et au "diplôme d’animateur de section de jeunes sapeurs pompiers", deux points qui ont fait l'objet d'une opposition assez forte (17 et 11 voix contre). En revanche l'ajout à la liste des diplômes du DEME (diplôme d’Etat de moniteur éducateur) et du DUMI (diplôme universitaire de musicien intervenant) a été accepté.

Le second projet allonge jusqu'à 3 ans la possibilité pour le titulaire d'un BAFD d'encadrer les activités périscolaires générées par la réforme des rythmes. Les organisations syndicales y voient une provocation. La durée d'un an, initialement prévue, aurait dû constituer un délai pour qu'un agent s'engage dans un cursus de formation au BPJEPS, le brevet professionnel de niveau IV. C'est sur ce point que le directeur de cabinet de la ministre "s’est engagé à mettre en œuvre dans le cadre du CNEPJ une commission de travail ayant pour rôle de faire des propositions sur les conditions nécessaires à la professionnalisation du secteur", estime Patrice Weisheimer.

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