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Les jeunes “se déclarent en moins bonne santé mentale que physique“ (IFOP, association Aïda)

Paru dans Périscolaire le mardi 30 avril 2024.

“Les jeunes pensent principalement à leur santé comme un état présent, immédiat (être en bonne santé ou non) sans la projeter dans le futur“, constate l'association Aïda au regard des résultats d'une enquête réalisée par l'institut de sondage IFOP auprès des 15-25 ans publiée lundi 29 avril.

Les enjeux principaux qu'ils mettent en avant sont l’addiction aux écrans (85 %) et la santé mentale (77 %), suivis des troubles du comportement alimentaire, du sommeil ainsi que du manque d’activité physique. Aïda, qui accompagne dans plus de 70 services hospitaliers en France quelque 2 200 jeunes entre 12 et 25 ans touchés par un cancer pendant et après leurs périodes d'hospitalisation, ajoute cependant que les jeunes interrogés “se déclarent en moins bonne santé mentale que physique“, 44 % d'entre eux s'estimant en bonne santé physique contre 35 % au niveau mental.

Mais “contrairement aux idées reçues, poursuit l'association créée en 2015, les jeunes semblent assez peu s’informer via les réseaux sociaux quand il est question de santé“, et ils “préfèrent s’adresser à des acteurs qu’ils considèrent comme ‘de proximité‘ comme les parents (en particulier la mère) ou l’entourage proche en priorité (60 %) mais également un / leur médecin généraliste.“ Ces derniers sont les professionnels avec lesquels ils se sentent le plus à l’aise en consultation. 93 % des jeunes sondés se disent à l’aise avec au moins un professionnel de santé et plus ils les ont côtoyés, plus ils déclarent se sentir bien en consultation. Néanmoins, “la seule exception concerne les psychologues/psychiatres et les gynécologues“, avec un niveau de confiance respectif de 56 % et 51 %.

En ce qui concerne la prévention en matière de santé, les populations jeunes sont relativement bien exposées aux affiches (entre 29 et 36 %), un taux qui atteint même 51 % pour la campagne “mois sans tabac“. Toutefois, les jeunes déclarent que l’impact sur leurs comportements est plutôt limité : entre 11 % et 14 % de jeunes ont changé leurs habitudes après les avoir vues.

Selon cette enquête, qui compare un échantillon en population générale et un autre de jeunes bénévoles de l'association, “l'engagement peut jouer un rôle crucial non seulement dans la prévention santé mais également dans l'amélioration des comportements de santé au quotidien.“ Ainsi, ce sont 99 % des jeunes bénévoles chez Aïda, “une population plus familière d’un corps médial qu’elle rencontre autrement via son engagement“, qui indiquent être à l’aise avec au moins un professionnel de santé (+ 6 points). De plus le niveau de confiance est plus élevé envers les psychologues/psychiatres (63 %, + 7 points), notamment du fait que l’association donne “accès gratuitement pendant toute la durée de leur engagement à une psychologue“. Ils sont également “plus nombreux à déclarer avoir vu les affiches proposées et à avoir réduit les comportements à risque“ : un quart d’entre eux pour la consommation de cigarettes ou encore 21 % faisant plus de sport. Enfin, 63 % d'entre eux feraient plus attention à la santé des autres, et 45 % suivraient plus les actualités en lien avec la santé.

Le site de l'association ici

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