Périscolaire » Actualité

"Cap-Jeunesse" veut raccrocher des jeunes de banlieue en développant un certain savoir-être

Paru dans Périscolaire, Orientation le jeudi 30 juin 2016.

Le lancement de "Cap-Jeunesse" au frontispice duquel on lit "Vis, aime, deviens la France" a eu lieu hier, mercredi 29 juin dans les salons du Palais du Sénat et a réuni autour de Pierre-Louis et Emmanuel de Richoufftz, anciens officiers, un parterre d'associations partenaires et de mécènes dont Gérard Mestrallet (Engie) ainsi que plusieurs parlementaires et édiles parmi lesquels Jean-Marie Bockel et le maire de Montfermeil, Xavier Lemoine (Chrétien démocrate), plusieurs jeunes de l’association sportive de Villepinte, et des personnalités dont l'écrivain Denis Tillinac.

C'est d’ailleurs c’est l'égide de son récent ouvrage, L'Ame française, que le P-L Santos a placé cette manifestation inaugurale de l’association. Celle-ci vise à "donner une seconde chance" à des jeunes des banlieues que des formes d’existence communautarisées éloigneraient des valeurs communes, avec l'objectif de leur redonner le goût du travail, et des valeurs civiques et citoyennes, ce qui implique hymne et lever du drapeau.

"Un échec patent du système éducatif"

Interrogé par Touteduc, P-L Santos estime que son association se constitue sur des bases "non clivantes", comme en témoigne la diversité des associations partenaires. Ses interventions s’effectueront en complémentarité de celles des pouvoirs publics, mais en relevant le défi de l' "échec patent du système éducatif qui voit chaque année 150 000 jeunes décrocher". Il ajoute que les contacts ne sont pas  encore pris avec l’Education nationale à d’autres niveaux que le local ici ou là.

Cap-Jeunesse sera une sorte de bourse coopérative d’associations volontaires échangeant des compétences dans la formation de jeunes volontaires recrutés notamment auprès des missions locales. Les formateurs devront s’appuyer sur des programmes civiques "faisant remonter les éléments d’une nationalité vécue à partir de la connaissance de la guerre de 14 pendant laquelle certaines de ces populations ont pu pour la première fois, vivre l’intégration à la nation en se  retrouvant sous les drapeaux". L'association vise à une "reconquête des banlieues" en "développant un savoir être franchement hostile aux communautarismes".

« Retour


Vous ne connaissez pas ToutEduc ?

Utilisez notre abonnement découverte gratuit et accédez durant 1 mois à toute l'information des professionnels de l'éducation.

Abonnement d'Essai Gratuit →


* Cette offre est sans engagement pour la suite.

S'abonner à ToutEduc

Abonnez-vous pour accéder à l'intégralité des articles et recevoir : La Lettre ToutEduc

Nos formules d'abonnement →