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"Restauration écologique des écoles" : les élus jugent "inacceptable" le projet du Gouvernement (Maire-Info)

Paru dans Scolaire le dimanche 17 septembre 2023.

Le premier Comité d'animation du plan de restauration écologique des écoles a été réuni au ministère de la Transition écologique jeudi 14 septembre et le Gouvernement a fixé un objectif, rénover 40 000 écoles primaires publiques en dix ans. "Mais ni les moyens ni la méthode de gouvernance ne convainquent, pour l'instant, les représentants des élus", commente Maire-Info, le média de l'Association des maires de France.

Certes les élus notent avec satisfaction que le Fonds vert bénéficiera d'une rallonge de 2 Mds€ sur 4 ans, "exclusivement fléchée vers la rénovation écologique des écoles", isolation thermique et  renaturation des cours de récréation auxquels s'ajoutent "des sujets d'accessibilité, de désamiantage, de pratiques pédagogiques, etc.". Mais le chantier est estimé à "au moins" 40 Mds€. "D’autres financements de l’État vont pouvoir être mobilisés, dont la DETR et la DSIL, ainsi que le programme Actee+, porté à 220 millions d’euros en 2023, mais cela ne fera pas le compte", même en comptant avec le dispositif EduRénov que la Banque des Territoires a lancé au mois de mai et "qui mobilise 2 Mds en prêts et 50 M en ingénierie". Le "tiers financement" prévu par la loi du 30 mars 2023 permet de différer le paiement des travaux, mais "ce dispositif, outre sa complexité, est pour l’instant inapplicable en l’absence de décret d’application", constatent les élus qui voudraient également "y voir clair" lorsque le ministre parle d' "une sorte de guichet unique" associant le sous-préfet et un cadre de la DDT (direction départementale des territoires).

Mais c'est surtout sur la question de la gouvernance "que le bât blesse". Gabriel Attal voudrait conditionner les aides de l’État à une démarche d'innovation pédagogique "déclenchée à la suite du CNR éducation". Mais, font remarquer les élus, "moins de 15 % des établissements y sont engagés". De plus, il reviendrait aux préfets et aux DASEN, et non pas aux maires, d'identifier les projets prioritaires. Christophe Métairie et Delphine Labails (maires d'Arcueil et de Périgueux) ont jugé hier ce projet "inacceptable". 

Le site de Maire-Info ici

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