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Un pessimisme qui “témoigne de l’impact de la crise sanitaire sur la jeunesse“ (INJEP)

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le lundi 24 janvier 2022.

“63 % des 18-30 ans déclarent souffrir d’un manque de contact avec leurs amis et connaissances“, calcule l'INJEP d'après les résultats du Baromètre DJEPVA sur la jeunesse 2021. La crise sanitaire pèse fortement sur le moral des jeunes, explique l'institut national de la jeunesse et de l'éducation populaire, pour qui “les mesures de distanciation sociale ont mis à mal les mécanismes de sociabilité des jeunes“. En témoignent les 41 % de répondants qui “indiquent ressentir fréquemment un sentiment de solitude“ (15 % tous les jours ou presque, 26 % souvent, et 33 % de temps en temps).

Les jeunes sondés sont dans un état d’esprit plus négatif en 2021 qu’en 2020, “altéré par une incertitude à l’égard de l’avenir, un manque de sociabilité et la survenue de problèmes psychologiques, mais aussi pour certains une perte d’emploi, de logement ou d’argent“ auquel s'ajoutent “des retours plus fréquents au domicile parental, une mobilité quotidienne entravée et un changement des projets de formation et professionnels“.

La pandémie est “venue bouleverser les modes de vie d’une large fraction de la jeunesse, en accentuant des inégalités déjà existantes“, estime ainsi l'INJEP avec un jeune sur deux qui voit la pandémie comme responsable d’un manque de motivation (52 %), ou encore de son manque de relations sociales ou de son isolement (52 %). Ils sont même 26 % à évoquer souffrir de dépression en lien avec la pandémie.

Les jeunes considèrent de plus que la Covid-19 “est susceptible d’engendrer des conséquences sur leur avenir“. Ils sont 60 % des 18-30 ans cette année, contre 67 % début 2020 à se montrer confiants face à leur avenir. D'ailleurs, plus d’un tiers des jeunes et jusqu’à 44 % de ceux qui sont au chômage indiquent que la crise sanitaire a bouleversé leurs projets de formation ou professionnels.

En termes d'attentes, “29 % des jeunes aimeraient que les pouvoirs publics les aident à trouver un emploi, soit une progression de huit points pour cet indicateur par rapport à 2020“. Malgré tout, près d’un jeune sur deux en 2021 déclare donner bénévolement de son temps au sein d’une association ou d’une autre organisation (parti politique, syndicat, etc.). Cet engagement bénévole est “en hausse significative par rapport à 2019“ en 2020 et 2021, surtout dans du bénévolat assidu (+ 5 points depuis 2019) ou régulier (+ 4 points en deux ans).

La note ici

 

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Le Baromètre de la Direction de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative (DJEPVA) sur la jeunesse est produit chaque année depuis 2016. L’enquête 2021 a été réalisée en ligne entre le 8 mars et le 8 avril 2021, auprès d’un échantillon représentatif de 4 644 jeunes résidant en France (métropole et outre-mer hors Mayotte) âgés de 18 à 30 ans, sélectionnés selon la méthode des quotas.

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