Les universités devraient mieux prendre en compte le dossier scolaire lors de l'examen d'admission, selon une étude du Parlement européen
Paru dans Scolaire, Orientation le mercredi 05 novembre 2014.
Mots clés : qualifications, examens d'admission, inscription, Union européenne
Les universités devraient tenir compte du dossier scolaire des candidats et de leur aptitude à progresser jusqu'à l'obtention du diplôme plutôt que de se limiter à vérifier le seul respect des critères d'entrée et se polariser sur le baccalauréat.
Tel est le résultat d'une étude présentée ce mardi en commission pour la culture et l'éducation du Parlement européen et réalisée par l'un de ses départements thématiques. Intitulée Qualifications et examens d’admission à l‘enseignement supérieur en Europe : comparaison, cette étude analyse les systèmes d’admission dans dix pays dont six États membres de l’Union européenne (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni, Slovénie et Suède), un pays candidat (Turquie) ainsi que trois pays fréquemment utilisés comme points de comparaison internationaux (Australie, Etats-Unis et Japon).
Ces systèmes sont évalués par rapport à trois valeurs de référence : l'équité, la qualité et la mobilité. Sur cette base, l'étude propose différentes solutions pour aider les États membres de l’Union européenne à mieux prévoir la réussite universitaire des futurs étudiants, comme accorder une plus grande autonomie aux services d’inscription des universités afin de mieux orienter chaque étudiant vers le cursus qui lui convient, recourir aux procédures d’inscription plus tôt dans l’année universitaire, évaluer les pratiques pour les apprenants non traditionnels et envisager la mise en place de possibilités de reconnaissance des apprentissages antérieurs dans les procédures d’admission.
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Louise Ferry