Parcoursup : 100 000 places de formation vacantes, plus de 90 000 candidats n'ont reçu aucune proposition
Paru dans Scolaire, Orientation le lundi 18 juillet 2022.
Les ministère de l'Education nationale et de l'enseignement supérieur annoncent dans un communiqué que 100 000 places proposées pour quelque 5 800 formations restent à ce jour vacantes sur la plateforme d'inscription pour l'enseignement supérieur Parcoursup, alors que se termine la phase “principale“ d'admission.
La phase complémentaire se poursuit jusqu’au 16 septembre 2022, et doit permettre aux 90 089 candidats qui selon nos calculs n'ont pas encore reçu de proposition au 16 juillet, “de formuler de nouveaux vœux pour des formations qui ont des places disponibles“.
A noter que 4 979 lycéens, 683 étudiants en réorientation et 5 candidats scolarisés à l'étranger ont demandé l'aide des commissions d’accès à l’enseignement supérieur (CAES) qui “accompagnent individuellement“ ceux qui les sollicitent jusqu’à la fin de la procédure.
Pilotées par les recteurs, celles-ci “réunissent l’ensemble des acteurs de l’enseignement secondaire, supérieur, les CROUS et les partenaires territoriaux du rectorat en charge de l’orientation et de l’insertion“ avec pour rôle de mobiliser les places vacantes et les partenaires locaux de l’orientation, même si les candidats “peuvent aussi formuler des vœux pour des formations en apprentissage, pour lesquelles la procédure de candidature se poursuit.“
Alors que la plateforme Parcoursup est régulièrement critiquée, notamment pour son opacité quant aux critères de sélection des futurs étudiants, la ministre de l'enseignement supérieur a estimé chez nos confrères du JDD que si “Parcoursup s'améliore continuellement“, il faut avant tout améliorer l'orientation des élèves : “Il n’y a jamais eu autant d’informations sur les formations que sur Parcoursup. Il faut maintenant rendre tout cela plus accessible.“ Elle indique que la “demi-journée avenir“ promise par Emmanuel Macron devrait bien être mise en place dès la 5ème pour permettre de mieux faire connaître tous les métiers et améliorer l'orientation.
Sylvie Retailleau a par ailleurs évoqué un “effort" concernant la création de places supplémentaires dans l'enseignement supérieur.