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Les ambitions des lycéens / lycéennes varient avec l'apparence physique, le niveau social, la situation géographique (IFOP pour Delta business school)

Paru dans Scolaire, Orientation le lundi 16 janvier 2023.

"91% des lycéen(e)s interrogé(e)s veulent poursuivre leurs études après le bac" et 66 % ajoutent "certainement" dont 77 % des élèves de terminale générale ou technologique et 48 % des lycéens/lycéennes de la voie professionnelle, calcule l'IFOP qui a interrogé (pour Delta Business School) fin novembre 1 006 élèves de la seconde à la terminale.

Ceux-ci ont confiance en eux, mais c'est davantage vrai des garçons : 87 % ont "plutôt" ou "tout à fait" confiance en soi, contre 64 % des filles. 10 % d'entre elles n'ont d'ailleurs pas du tout confiance en elles, contre 1 % des garçons. L'effet est amplifié par le niveau de vie du foyer : "91% de celles qui sont issues des catégories aisées ont confiance en elles contre 64% pour les catégories pauvres." L'apparence physique joue aussi un rôle important, 68 % de celles qui se trouvent "très belles" ont confiance en elle, 30 % de celles qui ne se trouvent pas belles.

La différence est moins sensible en termes d'ambitions, 87 % des lycéens et 82 % des lycéennes disent être "très" ou "plutôt" ambitieux. La proportion des élèves qui se disent "très ambitieux" est nettement plus forte dans le privé (33 %) que dans le public (18 %). Les enfants de catégorie aisée se disent plus souvent très ambitieux (34%) que leurs camarades de catégorie modeste (15 %), un pourcentage qui monte pourtant à 25 % pour la catégorie "pauvre". A noter que 51% des lycéennes dont l’établissement est classé REP estiment qu' "une femme ne doit pas forcément courir après la réussite professionnelle", contre 37 % hors éducation prioritaire.

Les filles sont un peu plus nombreuses à envisager des études supérieures (93% vs 90%). Là encore, la catégorie sociale joue. 79 % des élèves de catégorie aisée sont certains de faire des études supérieures, contre 65 % des élèves de catégorie modeste (69 % parmi les "pauvres"). L'apparence physique joue peu, le fait d'être en éducation prioritaire non plus. L'intérêt pour les filières scientifiques décroît avec l'âge. Il passe de 43 % en seconde GT à 33 % en terminale GT (il est de 17 % chez les élèves de la voie professionnelle).

Les filières dédiées à la technologie et à l’informatique attirent surtout les garçons (18 % vs 2%), mais les études de santé "séduisent bien plus les filles (19%) que les garçons (6%) (...). C’est également le cas pour les cursus en sciences économiques et en droit (38% des lycéennes contre 33% des lycéens) et les filières littéraires (14% des filles et 7% des garçons)."

Les "grandes écoles" (toutes les écoles qui recrutent après le bac ou après une CPGE) attirent presque également filles et garçons (57 % et 60 %), mais surtout parmi les catégories aisées. 91 % des filles des catégories aisées envisagent une école, ce n'est le cas que pour 43 % des filles de la classe moyenne inférieure (60 % pour la catégorie "pauvre"). C'est aussi une ambition davantage partagée en Ile-de-France (71 %) que dans les villes de province (52 %, mais 59 % pour les jeunes filles résidant dans des communes rurales). Et l'apparence physique compte : seules 39 % de celles qui ne se trouvent pas belles pensent "école" contre 68 % de celles qui se trouvent "très belles"

95 % des garçons "issus des classes les plus aisées" se sentent capables de créer une entreprise ou d’assumer des fonctions de cadre supérieur. Au total, 70 % des élèves, 65 % des filles et 74 % des garçons se sentent capables de créer leur entreprise à l'issue de leurs études ou quelques années plus tard.

Et surtout, ils placent en tête de leurs ambitions "faire un métier qu’on aime" (89% des filles, 81 % des garçons), qui donne du sens (85% vs 77 %) et apporte du respect (82 % vs 73 %)". Les garçons sont un peu plus intéressés par l'argent (60 % vs 46 %) et le pouvoir (23 % vs 19 %). A noter encore que 60 % des garçons mais seulement 46 % des filles croient "qu’être une femme n’est pas pénalisant dans le monde du travail"

Le site de l'IFOP ici

L'école Delta business school recrute "hors parcoursup", le site ici

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