Harcèlement : et si c'était génétique ? (recherche canadienne)
Paru dans Scolaire, Périscolaire, Justice le jeudi 24 janvier 2013.
"La victimisation à l'école primaire a une forte composante génétique, conclut une étude de l'Université Laval", rapporte le site canadien d'information "La Presse". Michel Boivin, psychologue, dit avoir été "surpris par le degré de corrélation entre la victimisation et la génétique" après avoir analysé le parcours de 800 jumeaux, dont un tiers monozygotes, de la région montréalaise. "Conclusion: la génétique expliquait 70% du risque de victimisation." Les victimes de harcèlement auraient souvent "des problèmes de comportement ou d'hyperactivité". Le surpoids ou des problèmes de langage pourraient également jouer et avoir une composante génétique, tout comme la réponse au stress qui serait "en partie génétique dans les milieux aisés, mais pas du tout dans les milieux pauvres".
L'article de "La Presse", ici. L'article scientifique a été publié dans la revue "Child Development".