Violence scolaire: pas d'augmentation des violences dont les filles sont auteurs (DEPP)
Paru dans Scolaire, Justice le lundi 22 novembre 2010.
"Les filles ne prennent pas [en 2009-2010] une part plus grande dans les incidents graves commis en milieu scolaire ni ne subissent plus souvent de violences" qu'en 2008-2009, relève la DEPP (service statistique du ministère de l'Education nationale) dans une note d'information sur "les actes de violence recensés dans les établissements publics des premier et second degrés" (téléchargeable ici). "Ainsi, au cours de l’année scolaire 2009-2010, 77 % des incidents graves commis par les élèves ont pour auteur un ou plusieurs garçons. Les filles sont auteurs de 18 % des actes et les 5 % restants sont dus à des groupes mixtesou à des personnes inconnues."
L'enquête conclut à une grande stabilité des phénomènes de violence scolaire: "la moyenne globale n’a pas évolué de manière significative et demeure très variable selon les établissements. Les violences physiques ont cependant diminué", tandis que les violences verbales ont augmenté.
L’enquête est centrée sur les actes les plus graves "pour toutes les violences entre élèves", tandis que "tous les incidents impliquant un personnel de l’établissement sont retenus". Par ailleurs la DEPP s'est intéressée aux violences à l'école primaire, mais les données portent sur des nombres très faibles et sont assez peu significatives.