Jeunes délinquants et travaux d'intérêt général, l'exemple du haras de Gelos
Paru dans Justice le samedi 11 septembre 2010.
Le Haras de Gelos (Pyrénées atlantiques) explique comment il accueille, "chaque année depuis 2003, quatre ou cinq jeunes primo-délinquants effectuant des Travaux d'Intérêt Général, pour une durée de deux à trois semaines". Cette collaboration avec la Justice "a été entérinée récemment par un accord cadre entre la Protection Judiciaire de la Jeunesse et les Haras nationaux". Les jeunes qui ont "la fibre cheval" sont affectés aux soins, tandis que "les autres (ceux qui ont peur, par exemple) s'occupent des espaces verts". Le responsable du haras constate que ces jeunes "sont généralement de bonne volonté" et il considère que "l'encadrement des jeunes en TIG représente une charge de travail", mais qu'ils constituent aussi "de la main d'œuvre en plus".
Interview sur le site "Cultures, publics, territoires"