PJJ et centres éducatifs fermés : le SNPTES-FSU dénonce les orientations du budget 2019
Paru dans Justice le lundi 29 octobre 2018.
La création prévue en 2019 de 51 postes dont 34 destinés à l’ouverture de 2 centres éducatifs fermés (1 à Bergerac et 1 dans le Doubs) : le syndicat FSU de la Protection judiciaire de la Jeunesse dénonce "une politique qui affecte l’essentiel des nouveaux moyens vers les lieux d’enfermement".
Toujours selon le SNPTES sont en effet prévus au total sur le quinquennat 20 nouveaux CEF qui "consommeront l’équivalent de 520 emplois". L'an prochain, "13,5 millions d’euros sont d’ores et déjà alloués rien que pour la construction des 5 CEF publics". Par ailleurs, "une hausse importante du budget d’entretien courant et de réhabilitation est annoncée" et "70 opérations immobilières sont en cours de réalisation ou en phase d’étude" alors que le parc immobilier est "très dégradé".
Par ailleurs est prévue pour 2019 la création de 17 postes "destinés à renforcer la pluridisciplinarité" tandis que sont mis aux conours 30 postes d'ASS et 14 postes de psychologues qui ne permettront pas, calcule le syndicat, "de pourvoir les postes vacants, remplacer les départs en retraite et en plus renforcer la pluridisciplinarité" tandis que les recrutements d'adjoints administratifs et techniques "ne sont pas à la hauteur des besoins".
Le syndicat indique que "le renforcement de l’action éducative en milieu ouvert" et la mise en place de la MEAJ (Mesure éducative d’activité de jour) devront se faire par redéploiement. Il dénonce d'autre part le transfert de certaines missions au secteur associatif. Il s'interroge enfin sur l'organisation l'avenir du corps des professeurs techniques.
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