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Protection judiciaire de la jeunesse : des centres éducatifs fermés davantage ouverts...(SNPES-PJJ)

Paru dans Justice le mercredi 18 octobre 2017.

66 jeunes poursuivi.e.s pour "association de malfaiteurs en lien avec une entreprise terroriste" sont actuellement pris en charge, et ce n'est que "le début de la vague". C'est du moins ce que la directrice de la Protection judiciaire de la Jeunesse a indiqué aux syndicats lors de la réunion du comité technique central du 13 octobre 2017, réunion dont le SNPES (le syndicat FSU de la PJJ) a publié le compte-rendu. Selon la directrice, "l'incarcération de ces jeunes n'est plus la seule réponse envisagée et d’autres types de prises en charge existent". En ce qui concerne la situation de quelque 13 000 mineur.e.s isolé.e.s étranger.e.s, la directrice reconnaît qu'il existe un défaut de protection entraînant une "délinquance de subsistance" de ces jeunes.

Par ailleurs, le ministère de la justice a fait le choix d'ouvrir 20 CEF [centres éducatifs fermés] supplémentaires à partir de 2020, et non pas 50 comme initialement prévu [dans le programme d'E. Macron, ndlr]. Quant aux "multiples dysfonctionnements, fermetures et atteintes graves aux droits des jeunes placé.e.s dans ces établissements" qu'évoque le syndicat, la directrice "déclare avoir donné des instructions précises aux [directions régionales] afin que chaque incident soit traité de manière immédiate", mais elle ajoute "qu'aucun.e jeune n'est en danger et que des inspections sont aujourd'hui à l’œuvre". La directrice parle aussi "d'une nouvelle modalité d'organisation concernant l'ensemble des hébergements collectifs" avec des places en hébergement à l'extérieur des structures. Les CEF proposeraient ainsi des allers-retours "permettant un retour progressif au sein de la famille et de la société", ce qui en ferait finalement, estime le SNPES "des établissements de placement comme les autres".

A noter également que le projet de détachement des professeurs techniques vers l’Éducation nationale est "caduc". La PJJ est à la recherche d'autres solutions. La directrice a également annoncé "la parution des textes concernant le statut ministériel des psychologues au cours du mois de novembre 2017"

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