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Unesco : la "déclaration de Paris" sur l'éducation fixe des objectifs chiffrés en termes budgétaires

Paru dans Scolaire, Périscolaire, Culture le vendredi 12 novembre 2021.

Audrey Azoulay a été réélue mardi pour un second mandat à la tête de l'Unesco et elle évoque un "nouveau contrat social pour l'éducation", "en encourageant la recherche sur l'apprentissage" et en "promouvant le dialogue avec la communauté éducative", car "l'éducation augmente la prise de conscience sur la fragile beauté de la nature". Le lendemain, 10 novembre, les chefs d'État et de Gouvernement, réunis à Paris, "à l’occasion de la Réunion mondiale sur l'éducation (2021 GEM), ont souligné "l’urgence de s’attaquer aux crises et aux inégalités éducatives exacerbées par la pandémie de COVID-19" et se sont dit "préoccupés par l’impact financier qu’elle continue à avoir sur le financement de l’éducation". Ils soutiennent "la réforme en cours du Mécanisme mondial de coopération pour l’éducation et le nouveau Comité directeur de haut niveau pour l’ODD4 Éducation 2030", lancé le jour même. Ils exhortent, dans la "déclaration de Paris", "tous les gouvernements à respecter sans délai leurs engagements (...), notamment d'allouer au moins 4 à 6 % du PIB et/ou au moins 15 à 20 % des dépenses publiques totales à l'éducation", de "consacrer une part adéquate des plans de relance nationaux à l'éducation", mais aussi "d'accroître le volume, la prévisibilité et l'efficacité de l'aide internationale à l'éducation".

Emmanuel Macron, qui a pris la parole à l'occasion de cette réunion mondiale, a souligné la gravité des effets de la pandémie : "il y a eu 1,5 milliard de jeunes filles et de jeunes garçons qui ont été privés d’école ou d’université. Ils l’ont encore été davantage dans les endroits où il y avait de la pauvreté, où il n’y avait pas de numérique (...). Et il y a aujourd'hui (...) 11 millions de filles qui pourraient ne plus trouver les bancs de l’école suite au Covid." Il a évoqué également les attaques des terroristes contre les écoles, "au Mali, au Niger, au Burkina Faso, au Nigeria et ailleurs". Il a rappelé que "moins de 1 % des plans de relance à travers le monde ont été consacrés à l'éducation" et il reprend à son compte les termes de la Déclaration de Paris : "consacrer au moins 4 à 6 % du produit intérieur brut à l'éducation." Un "nouveau partenariat" avec l'Afrique devrait d'ailleurs être "au cœur de la présidence française" du Conseil de l’Union européenne et il "aura une composante éducative essentielle". Pour le président de la République, "le combat pour l'éducation est un combat aussi important" que le combat pour le climat.

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