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Pap Ndiaye veut rassurer les élus municipaux, mais n'a pas d'annonces à leur faire (salon des maires de France)

Paru dans Scolaire, Périscolaire le mardi 22 novembre 2022.

"Nous avons besoin d'échanger avec les communes", aux niveaux ministériel et rectoral, affirme Pap Ndiaye. Le ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse participait, ce 22 novembre à une table ronde au salon des maires, il a entendu les doléances des élus, qui se plaignent d'être "abandonnés" alors qu'ils sont confrontés à des difficultés croissantes mais n'a pas fait d'annonces. Il a toutefois pris bonne note de la nécessité de "mieux savoir qui fait quoi" alors que les compétences sont partagées avec les collectivités, mais trop souvent pour leur demander de financer les matériels que requièrent les réformes décidées rue de Grenelle, font remarquer plusieurs intervenants. P. Ndiaye fait toutefois remarquer que l'Education nationale participe déjà au financement des sorties scolaires.

La pénurie d'animateurs pour les activités périscolaires est un thème récurrent des interventions. Sarah El Haïry, secrétaire d'Etat en charge de la Jeunesse, indique que 50 000 emplois du secteur de l'animation ne sont pas pourvus, que l'on assiste à "un effondrement" du nombre des candidats au BAFA et elle se demande comment créer des parcours, du BAFA au brevet professionnel, question transmise au "comité de filière", installé le 20 octobre. Laurent Bonnaterre qui le préside estime également qu'il faut éviter, si l'on veut recruter des animateurs et, plus encore, les garder, qu'ils aient comme perspective de carrière de rester 15 ans avec un BAFA pour tout diplôme. Et pour les accueils périscolaires, on ne peut plus raisonner comme s'il s'agissait encore de "jobs étudiants" quand le profil moyen est celui de femmes de 34 ans, estime la maire de Poitiers qui évoque 50 postes non-pourvus à la rentrée dans la ville sur 350 animateurs périscolaires.

Autre thème récurrent, les AESH, dont le ministre reconnaît que le temps de formation est insuffisant. Il confirme l'information donnée par Cécile Rilhac aux députés de la Commission des affaires culturelles (voir ToutEduc ici), "on envisage" la possibilité pour les accompagnants d'élèves en situation de handicap d'avoir un CDI au terme d'un premier contrat de trois ans (au lieu de deux). Il confirme également qu'une "grande réflexion" sera engagée au printemps pour préparer un second âge de l'inclusion, nécéssitant une réfléxion sur une meilleure coordination entre l'Education Nationale et secteur médico-social, mais il tient à rassurer, l'école inclusive ne sera pas remise en cause, le but est de la "stabiliser".

Le ministre a par ailleurs inscrit son action dans le consensus général sur la nécessité de prendre en compte tous les acteurs de l'éducation des enfants sur un territoire, y compris les parents comme le fait remarquer le maire de Noisy-le-Sec. Pour Pap Ndiaye, qui fait référence au "succès" des Cités éducatives, "il est évident" que le périscolaire fait partie de la communauté éducative. Mais il ne répond pas quand la présidente de l'ANDEV lui demande de donner du temps aux enseignants pour qu'ils viennent autour de la table.

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