Professeurs documentalistes et indemnités pour missions particulières : “Il s’agit manifestement d’un mépris institutionnalisé“ (CGT Educ'action)
Paru dans Scolaire, Périscolaire le lundi 21 novembre 2022.
Dépêche complétée le 22/11
“Il s’agit manifestement d’un mépris institutionnalisé“ des professeur.es documentalistes, estime la CGT Éduc’action dans un communiqué de presse faisant suite à la dernière note de la DEPP consacrée aux missions particulières des enseignants dans les établissements du 2nd degré (IMP, voir ToutEduc ici).
L'organisation syndicale s'alarme en effet de ce que cette note “exclut volontairement“ ces professeur.es documentalistes, et trouve à la fois “inacceptable et lassant“ de devoir “continuellement se battre pour obtenir la reconnaissance d’une qualification et d’un métier“, celui “d'enseignant et maître d'œuvre de l'acquisition par tous les élèves d'une culture de l'information et des médias“, tel que le définit la circulaire du 28 mars 2017 (voir ici).
Car “n’en déplaise au ministère qui a commandé cette étude, ajoute la CGT Éduc’action, les professeur.es documentalistes sont bien titulaires d’un CAPES“, il sont des “enseignant.es à part entière“ qui assurent en outre les missions de gestionnaire d’accès aux ressources, de référent.e des usages pédagogiques du numérique, de référent.e culture, de chargé.e de projets autour de la lecture..
A noter que, juridiquement, rien n'interdit aux professeur.es documentalistes de toucher des IMP, mais les administrations considèrent le plus souvent que les missions correspondantes sont incluses dans leurs obligations de service et donc, ne les rémunèrent pas, indique à ToutEduc l'UNSA-Education
Le SNALC indique à ToutEduc qu'à sa demande, la DEPP a corrigé sa note d'information.
Le communiqué ici