Trois rencontres au Salon de l'orientation des jeunes
Paru dans Scolaire le vendredi 25 novembre 2022.
“Touche ! Tu comprends pourquoi c'est cher ? Est-ce que c'est fait à la machine ?“ explique cette enseignante à une élève en passant devant le stand des métiers du cuir du salon de l'orientation des jeunes (intégré au salon Européen de l'Education), qui ouvre ses portes ce vendredi 25 novembre à Paris.
Plusieurs lycées professionnels présentent en effet le travail de la matière, les couleurs, et proposent des démonstrations pour expliquer les métiers exercés autour du cuir. Interrogée par ToutEduc, Aurélie Metharam, du conseil national du cuir, évoque une “filière qui attire, portée par le luxe mais aussi l'automobile“, grâce à une matière noble, réparable et présente dans le quotidien. Et qui a besoin de main d'oeuvre. Ici les formations proposées vont du CAP à Bac+5, avec 65 écoles répertoriées sur le territoire. Sur ce grand stand, “on met des jeunes pour parler aux jeunes“, explique-t-elle, afin de valoriser le savoir-faire de façon très concrète.
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“Savez-vous ce que sont les métiers liés au développement durable ?“ Demande cette animatrice d'un atelier organisé par l'ONISEP. “C'est des métiers qui durent, parce que c'est durable“, répond une jeune fille de troisième.
Peu importe les connaissances de ces très jeunes élèves, pour la CPE qui accompagne cette classe, être au salon de l'orientation permet aux jeunes “de se projeter au delà de la troisième, ça leur donne des envies, certains, ça les remotive. Surtout avec le Covid, on voit qu'ils ont moins d'armes. Souvent ils connaissent uniquement ce que font les membres de leur famille, le salon les ouvre à ce qu'ils ne connaissent pas“.
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“Faut-il faire une spé maths pour intégrer un DUT ? Quel est le niveau qie vous attendez pour entrer en BTS ?“ Les questions de la salle sont lues par l'animatrice de la conférence sur les “filières courtes“ et envoyées via une application dédiée. “Le plus important, répond Marie Debens, directrice de l'IMSI (école de l'immobilier, ndlr), c'est la motivation. C'est ce qui va déclencher le ‘oui‘ de l'école“. Un BTS ça vous permet d'être opérationnel à la sortie, si vous souhaitez travailler directement.“ Pour Anne-Marie Anteblian, directrice de l'ESME tech', une école d'ingénieurs, “les formations courtes ça vous permet d'avoir un palier, une étape avant de savoir ce que vous voulez faire“.
Le salon Européen de l'Education se déroule jusqu'au dimanche 27 novembre, le site ici.