Le SNUIPP demande la suppression des évaluations de mi-CP, FO et l'APSES le report des épreuves de spécialité
Paru dans Scolaire le mercredi 18 janvier 2023.
Epreuves de spécialités
Le SNFOLC, le syndicat FO des lycées et collèges, organise le 25 janvier un meeting à Paris "pour le report des épreuves de spécialités en juin, contre la réforme du lycée, du baccalauréat et de Parcoursup". L'APSES, l'association des professeurs de sciences économiques et sociales, dénonce également le maintien au mois de mars des épreuves de spécialité. Une enquête auprès des enseignants de SES montre qu'ils auront le plus grand mal à boucler le programme dans le délai imparti. Ils doivent traiter 7 chapitres en 22 semaines, mais au 17 décembre, 9 semaines avant les épreuves écrites de mars, un tiers des enseignants "n’avaient terminé que 3 chapitres" et "face au rythme d’avancement dans le programme", 57 % des enseignants disent "avoir déjà renoncé à évaluer les élèves avec un devoir en classe", 67 % disent renoncer à des séances de remédiation, à la suite des évaluations.
Evaluations de Mi-CP
Le SNUIPP demande à nouveau au ministre de l'Education nationale "l’abandon des évaluations nationales standardisées". Le syndicat FSU du 1er degré adresse à Pap Ndiaye une lettre ouverte "à l’occasion des évaluations de mi-CP" qui démarraient lundi 16 janvier, pour les élèves de toutes les classes de cours préparatoire. Il fait valoir que ces évaluations sont considérées par les enseignants "au mieux comme inutiles" et qu'elles restreignent leur liberté pédagogique. De plus, "le resserrement sur des 'fondamentaux' étriqués (...) prive les élèves des milieux populaires de connaissances importantes, et les empêche de faire le lien avec des savoirs producteurs de sens et motivants pour les apprentissages scolaires". L'organisation syndicale indique que, "malgré les moyens dévolus aux dédoublements", "les écarts de réussite restent très importants" entre les élèves de REP+ et les autres, ils augmentent même pour certains items entre 2019 et 202.
La lettre ici