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La journée internationale de l’éducation 2023, mardi 24 janvier, consacrée aux filles et aux femmes afghanes (UNESCO)

Paru dans Scolaire le vendredi 20 janvier 2023.

“Aucun pays au monde ne devrait empêcher les femmes et les filles de recevoir une éducation“ déclarait jeudi 19 janvier la directrice générale de l'Unesco Audrey Azoulay. Elle rappelle que l'éducation “est un droit humain universel qui doit être respecté“ et que de ce fait “la communauté internationale a la responsabilité de veiller à ce que les droits des filles et des femmes afghanes soient rétablis sans délai“.

L'organisation Onusienne s'inquiète en effet de ce que 80 % des filles et jeunes femmes afghanes en âge d'être scolarisées ne le sont actuellement pas “en raison de la décision des autorités de facto de leur refuser l'accès aux établissements d’enseignement secondaire et aux universités“, ce qui pourrait “anéantir les progrès en matière de développement accomplis par le pays ces 20 dernières années“.

Le soutien de la communauté internationale aurait permis à l'Afghanistan, selon ses estimations de multiplier entre 2001 et 2021 le nombre d'inscriptions scolaires à tous les niveaux d’enseignement, passant d'environ 1 million d’élèves à près de 10 millions. Ainsi dans l’enseignement primaire, le nombre de filles est passé de presque zéro à 2,5 millions en 20 ans. Le taux d'alphabétisation des femmes a presque doublé, passant de 17 % de femmes sachant lire et écrire en 2001 à près de 30 % en 2021, toutes classes d’âge confondues.

L'Unesco détaille les actions qui se sont développées pour appuyer le droit à l'éducation en Afghanistan, avec par exemple un soutien direct à “une station (de radio) dirigée par des femmes, qui produira en 2023 plus de 200 heures par mois de contenus éducatifs consacrés aux filles et aux femmes, diffusés dans au moins huit provinces du pays“.

Malgré ces efforts, l'institution souhaite que le droit à l'éducation des filles et des femmes afghanes reste en tête de l'agenda international, car “rien ne peut remplacer une salle de classe, qui est un lieu d'intégration sociale, où l’on apprend à vivre ensemble et où élèves et enseignants prennent part au processus pédagogique“.

Le communiqué ici

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