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Revalorisation des salaires : le SGEN-CFDT évoque les négociations à venir

Paru dans Scolaire le lundi 23 janvier 2023.

Dès demain 24 janvier, la concertation sur la rémunération des enseignants "démarre sur le fond", indique le SGEN-CFDT. Elle se conclura le 13 mars. Elle a été ouverte le 18 janvier avec l'ensemble des organisations syndicales représentatives et le calendrier a été clarifié. Elle concerne la filière enseignante (professeur.e.s, CPE, PsyEN). Pour les autres personnels, le DGRH est en charge d'un agenda social spécifique.

Le ministre a rappelé les enveloppes budgétaires disponibles pour les mois de septembre à décembre 2023 : "635 millions d’euros pour des mesures salariales inconditionnelles que le gouvernement appelle socle" et 300 millions d’euros pour rémunérer des missions complémentaires "que le gouvernement appelle pacte" (soit près de 1,8 Md€ en année pleine, ndlr). Le SGEN note que "le quasi nouveau statut (l'ajout de nouvelles missions, ndlr) que les nouveaux personnels auraient été contraints d’accepter" a disparu du discours.

Il ajoute qu' "il faut que tous les personnels (de la filière) bénéficient de mesures de revalorisation quel que soit le moment de leur carrière" et il insiste sur la réduction des inégalités, "singulièrement, entre les professeur.e.s des écoles et les personnels enseignants du 2nd degré".

Il propose de doubler puis tripler l’ISAE (indemnité de suivi et d'accompagnement des élèves, dans le 1er degré, 85€/mois, ndlr), l’ISOE part fixe (indemnité de suivi et d'orientation des élèves, 2nd degré, 89€/mois, ndlr), IFIC (indemnité pour fonctions d'intérêt collectif, créée en 2011 avec les réseaux CLAIR, ndlr) et équivalents : "ce sont des indemnités fixes versées à toutes et tous sans risque d’inégalité femmes-hommes." Le SGEN ajoute que "la revalorisation pour les personnels les plus avancés dans la carrière ne doit pas se limiter à la fluidité de changement de grade".

En ce qui concerne "la partie que le gouvernement appelle pacte" et que l'organisation syndicale préfère appeler "missions complémentaires", il s’agit "de reconnaître des missions déjà exercées et non reconnues ou insuffisamment reconnues (...). Il faut aussi permettre qu’elles soient réalisées en décharge de service d’enseignement (...). Il faut reconnaître le travail lié à l’inclusion (...), c’est un sujet récurrent dans les registres de santé et sécurité au travail."

Il faut surtout que ce chantier soit "articulé au futur chantier fonction publique", donc que les mesures indiciaires viennent "s’ajouter aux mesures que le ministère de l’Éducation nationale prendra pour la filière enseignante". Et il faut envisager d'autres augmentations dans les années à venir : "le budget délégué pour ce chantier catégoriel est significatif (...), il reste insuffisant pour atteindre une revalorisation de l’ordre de 10 % pour chacun un temps annoncé, ni réussir le choc d’attractivité."

Le SGEN évoque également la situation morale des enseignants qui sont "éprouvés par les atermoiements du gouvernement et du président de la République" et qui "ne parviennent plus à croire qu’ils bénéficieront de revalorisation malgré le budget délégué", d'autant que "leur fatigue professionnelle s’accentue", notamment du fait de "l’importance prise par les enjeux d’accompagnement des élèves, et ceux liées à l’école inclusive".

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