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Calendrier des spécialités et révision : colère des personnels de direction ; les professeurs de langues doutent de pouvoir mobiliser leurs élèves au 3ème trimestre

Paru dans Scolaire le mercredi 15 mars 2023.

"La prise en compte des notes dans Parcoursup n’est pas un argument valable pour imposer des épreuves de baccalauréat en mars" puisque, "dans de nombreux pays, les procédures d’admission s’opèrent en fin d’année sans apparemment que cela crée des problèmes insurmontables". Ces épreuves avaient d'ailleurs été déplacées à la mi-mai l'année dernière, font remarquer, dans une lettre ouverte aux deux ministres de l'Education nationale et de l’Enseignement supérieur, l'APLV, l'association des professeurs de langues vivantes et les associations de professeurs d'allemand, de portugais, de chinois, d'anglais, d'espagnol, d'italien...

Les signataires rappellent toutes les critiques déjà adressées à ce calendrier et ajoutent que "si les enseignants sont censés continuer à enseigner le programme entre mars et juin, dans les faits il sera difficile de mobiliser les élèves après le passage des épreuves écrites finales. En effet, ils devront parallèlement préparer l’épreuve du grand oral qui, pour l’immense majorité des élèves, ne portera pas sur les notions enseignées après les épreuves écrites. Les enseignants ont pu s’en rendre compte l’année dernière après les épreuves du mois de mai : élèves désinvestis, travaux non rendus, hausse de l’absentéisme…

Par ailleurs, le SE dénonce le "manque d'anticipation" du ministère après que le ministre a décidé soudainement, à la demande du CVL (Conseil des délégués pour la vie lycéenne) de libérer ou de réorganiser les journées du vendredi 17 ou du samedi 18 mars "afin de permettre aux élèves de réviser". Le syndicat UNSA des enseignants estime qu'une telle mesure, annoncée hier 14 mars, "moins d’une semaine avant les épreuves de spécialités prévues les lundi 20, mardi 21 et mercredi 22 mars", "ne fait qu’ajouter au stress des élèves et de leur famille".

Pour sa part, le SNPDEN estime que "si la demande avait été portée il y a deux mois, la question aurait pu être examinée, travaillée en amont". Le syndicat des personnels de direction, qui sont "en colère", rappelle que "l'organisation pédagogique des enseignements relève de la seule responsabilité des chefs d'établissement". Cette décision, estime l'organisation syndicale, "n'a aucun sens, ne se justifie pas, et contrevient totalement au principe de l'autonomie qu'on (leur) agite souvent" ! Il invite les personnels de direction à ne mettre en oeuvre cette directive que si "elle se révèlait applicable".

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