Plus de 20 % des néo-bacheliers poursuivent leurs études dans une autre académie (SIES)
Paru dans Orientation le dimanche 19 mars 2023.
"Le fait de choisir ses études – sa formation ainsi que son lieu de formation – favoriserait la réussite", estime, prudemment, le SIES. Le service statistique de l'enseignement supérieur publie une note d'information sur la mobilité des néo-bacheliers et rappelle que l'un des objectifs de la loi ORE (Orientation et réussite des étudiants) était de "favoriser la mobilité géographique des étudiants en particulier les plus modestes". Effectivement, entre 2010 et 2016, la mobilité concernait 18 % des néo-bacheliers, elle a augmenté depuis régulièrement, sauf en 2020 et atteint 23 % en 2021.
La principale raison qu'ont des néo-bacheliers de poursuivre leurs études dans une autre académie "est le fait de ne pas avoir été accepté dans au moins une formation équivalente dans son académie d’origine". Toutefois, ces jeunes ont plusieurs caractéristiques, ce sont plus souvent des femmes, des élèves ayant obtenu un baccalauréat général, surtout si c'est avec mention, et moins souvent des boursiers.
Ces néo-bacheliers ont plus souvent accepté une proposition dans une filière sélective, IUT, CPGE, école d’ingénieurs ou de commerce, souvent parce que l'offre était insuffisante dans leur académie (ou inexistante comme à Mayotte). C'est pourquoi "la mobilité des néo-bacheliers est moindre dans les filières universitaires, formations existantes dans l’ensemble des académies'.
La note d'information "La mobilité géographique à l’entrée dans l’enseignement supérieur" ici