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Service civique : objectif 60 000 en 2015 (P. Kanner)

Paru dans Périscolaire, Orientation le jeudi 11 septembre 2014.

Le président de la République demande que l'objectif des jeunes en service civique soit porté à 60 000 l'an prochain, annonce Patrick Kanner ce 11 septembre. François Hollande souhaite notamment qu'ils puissent accompagner les sites qui se préparent à recevoir l'Euro 2016. Le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports rencontrait des jeunes en Service civique au Centre social Soleil Saint-Blaise (Paris 20°), en compagnie de François Chérèque, le président de l’Agence du Service civique et de Myriam El Khomri, en charge de la politique de la Ville. Il compte bien que le budget suivra. L'Agence reçoit actuellement 120 000 demandes de jeunes, et 80 000 demandes d'associations, auxquelles il faut ajouter celles des mairies et des hôpitaux. P. Kanner réaffirme que l'objectif des 100 000 avant la fin du quinquennat sera atteint. Faudrait-il dans l'idéal, que le service civique soit obligatoire comme l'était le service militaire ? On y perdrait l'idée de volontariat, mais on pourrait souhaiter que tous les volontaires puissent y accéder...

Les jeunes présents cet après-midi posent une autre question ? Ne faudrait-il pas leur donner un statut ? Permettre qu'ils aient, comme les étudiants et les apprentis, une carte qui leur assure des réductions, dans les transports notamment ? Les agents de Pôle emploi sont-ils bien prévenus qu'ils peuvent rester "demandeurs d'emploi" durant le temps de leur engagement ? Patrick Kanner se veut ouvert à la discussion, et reconnaît le caractère "ambigu" de la situation de ces jeunes. Il faut "affiner le dispositif".

Interrogé par ToutEduc sur la professionnalisation de la filière de l'animation, notamment pour ceux qui assurent les activités périscolaires générées par la "réforme des rythmes", le ministre est bien conscient que le BAFA n'est pas le diplôme idéal, mais "il a fallu commencer comme ça", fait-il valoir. Il ajoute que les élus locaux sont "souverains" en matière de recrutement et de formation, mais il pense que cette réforme constitue "une formidable opportunité" pour créer des emplois.

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