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Affectations des stagiaires dans une autre académie: le ministère réexaminera-t-il les dossiers litigieux ?

Paru dans Scolaire le mardi 22 juillet 2014.

La directrice de l'enseignement supérieur a garanti que la situation des étudiants reçus aux concours de recrutement du second degré et affectés dans une autre académie que celle où ils ont fait leur M1 seraient revue en fonction de leurs voeux. C'est ce qu'indique à ToutEduc le SNESUP (le syndicat FSU de l'enseignement supérieur) à l'issue de la réunion du CNESER (Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche) de ce 22 juillet. Frédéric Sève, également interrogé par ToutEduc est sceptique. Le secrétaire général du SGEN-CFDT fait remarquer que Simone Bonnafous, dont l'intervention n'était pas prévue, a donné des assurances "plus ou moins évasives", mais qu'elle "n'a pas la main" sur l'affectation des stagiaires, qui est le fait de la DGRH de l'Education nationale. Bernard Lejeune, directeur adjoint du cabinet de Benoît Hamon, a répondu hier au dirigeant syndical qu'il n'était "pas question" de revenir sur ces affectations. Elles concernent quelque 200 stagiaires pour des académies déficitaires comme Créteil et Versailles.

Simone Bonnafous ne peut pas non plus imposer à une ESPE, autonomie des universités oblige, d'accepter en M2 des étudiants qui ont fait leur M1 dans une autre ESPE, donc avec une autre organisation du continuum. Pour Frédéric Sève, il est peu probable que les ESPE sollicitées refusent ces étudiants, mais elles ne le feront pas "dans la bonne humeur". Thierry Astruc, du SNESUP, fait remarquer que cela oblige à penser pour eux des cursus spécifiques dans un délai très court.

Selon le SGEN-CFDT, ces affectations constituent "un désaveu du travail effectué cette année dans des conditions  particulièrement difficiles par les équipes des ESPE, pour organiser en un temps record une nouvelle formation, intégrée, progressive, et en alternance en M2". Il considère que "ce manque de considération pour leur engagement n'est plus acceptable". Mais au-delà, cette expérience "montre que le choix d'un concours de recrutement en milieu de master s'avère intenable" et il demande "que la place du concours soit rediscutée rapidement". Pour lui, ce concours doit intervenir "dès l'entrée en formation".

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