Les options au baccalauréat : un rendement faible (DEPP)
Paru dans Scolaire le mardi 08 juillet 2014.
Mots clés : DEPP, baccalauréat
"Plus les candidats sont jeunes et plus ils présentent d’options, tout comme ceux d’origine sociale très favorisée. Les candidats scolarisés dans un lycée privé prennent aussi plus souvent et plus d’options." C'est l'un des enseignements d'une note de la DEPP (service statistique de l'Education nationale) sur "les options au baccalauréat général en 2013". On y apprend que 175 600 candidats, un peu plus de la moitié, ont passé 221 500 épreuves facultatives l'an dernier, le plus souvent des disciplines artistiques et l’histoire-géographie (plus de 25 % chacune). "Viennent ensuite les épreuves d’éducation physique et sportive et de langues vivantes." Le latin n'a intéressé que 10 % des candidats qui présentent au moins une option, et le grec, 2 % (3 789 candidats, assez également répartis entre les séries).
Parmi les candidats ayant passé au moins une option, seuls quelque 20 % voient leur résultat modifié grâce aux options, puisque la note finale au baccalauréat de ces candidats "augmente en moyenne de 0,3 point", ce qui est insuffisant pour obtenir le diplôme ou une mention, sauf à avoir une moyenne "sans option" assez proche d'un seuil. "L’impact des options sur la mention obtenue est d’autant plus fort que la mention est élevée : un candidat sur quatre reçu avec la mention Très bien doit ce résultat aux options qu’il a présentées tandis qu’un lauréat sur dix ayant obtenu la mention Assez bien l’a eue grâce aux épreuves facultatives." Seuls quelque 6 500 candidats ont eu leur bac grâce aux options.
La note 26, "Les options au baccalauréat général en 2013 : très peu d’impact sur la réussite", est téléchargeable ici