L'expérimentation lancée dans l'académie de Créteil pour lutter contre l'absentéisme scolaire n'en finit pas de soulever les passions. On trouvera à ce sujet un bon dossier, "à charge", sur le site des Cahiers pédagogiques. La chronique d'Olivier Duhamel sur France-Culture ce matin était sévère mais posait le problème de la limite. A partir de quand une telle pratique devient inacceptable?
Pour nourrir la réflexion, et permettre aux lecteurs de ToutEduc de se faire une opinion, nous donnons ci-dessous la totalité du texte de présentation par l'académie de son projet.
Signalons au préalable que le prix de l'innovation éducative, présidé par Philippe Meirieu qui a succédé à Roger Fauroux, permettait de distribuer à des projets sélectionnés par un jury des chèques de 1 500 euros (le fonds créé pour cela est maintenant épuisé). Le financement du projet d'une classe ou d'un établissement (a priori ou a posteriori, sous forme de récompense) ne serait donc pas condamnable en soi.
Relevons que ce projet sera notamment évalué par Eric Maurin, dont l'étude sur le "Ghetto français" (Le Seuil) avait été unanimement saluée par la critique. Les expériences de rémunération des élèves menées en Grande-Bretagne et au Mexique sont citées, mais ne constituent pas des modèles, contrairement à ce qu'ont laissé entendre de nombreux commentateurs. Enfin, si la lutte contre l'absentéisme constitue bien l'objectif explicite du projet, celui-ci "veille à expliciter le sens de l'expérience scolaire", et doit "contribuer à faire des lycées des lieux de vie, de sociabilité et d'apprentissage".
S'il est difficile de contester ces finalités, on peut débattre des moyens. Le document que ToutEduc a demandé au rectorat de Créteil est en deux parties, un résumé et une description détaillée. Les "intertitres" en gras sont en réalité des questions auxquelles tous les projets présentés au Fonds d'expérimentation pour la Jeunesse devaient répondre. Nous n'avons pas fait figurer ici le détail du budget (772 167 € la première année, évaluation comprise) ni le CV détaillé de Luc Behaghel, co-évaluateur du projet.
PRESENTATION RESUMEE
Le dispositif vise à diminuer l’absentéisme en lycée, phénomène qui s’accroît et se diversifie (apparition d’un "absentéisme perlé" par exemple).
Partant du principe du programme 3 de l’axe 1, « incitations au maintien dans le système scolaire », le projet vise à expérimenter une intervention de nature très originale, non exclusive d’autres actions, mais dont l’efficacité propre mérite d’être évaluée. Le dispositif ne s’appuie pas sur des incitations privées et individuelles, mais sur le groupe classe, en lui permettant de mettre en œuvre un projet qu’il aura élaboré à l’aide d’un adulte référent.
La « classe projet » dispose d'une cagnotte initiale permettant de construire un projet collectif ambitieux (par exemple : voyage scolaire, création d’entreprise/ association, action sociale, aménagement de classe, achat de matériel informatique, sportif ou culturel). Cette cagnotte prospère au fur et à mesure de l'année en fonction du respect d’un « contrat » passé en début d'année entre les élèves de la classe et des adultes référents, mais dont certains éléments sont déterminés par les élèves eux-mêmes, de façon responsable.
Au-delà de la question de l’absentéisme, le projet veille à expliciter le sens de l’expérience scolaire. Le dispositif doit contribuer à faire des lycées des lieux de vie, de sociabilité et d’apprentissage.
Le champ de l’évaluation est les élèves de lycées professionnels, là où l’absentéisme est généralement le plus marqué.
Description sommaire de l’expérimentation
En raison du caractère très innovant du projet, l’expérimentation est précédée d’un pilote mis en œuvre en 2009-2010, qui permet de valider les options retenues. La phase véritablement expérimentale et d’évaluation aura lieu en 2010-2011. Le budget programmé pour 2010 est conditionnel au fait que le pilote permettra de déboucher sur une expérimentation mettant en œuvre un nombre suffisant de classes.
Le projet se présente comme un contrat entre l’équipe éducative et les élèves : l’institution scolaire est disposée à mettre des moyens importants à la disposition des élèves, mais en contrepartie, elle attend une implication plus grande dans l’ensemble des activités scolaires. L’effort ne doit pas être à sens unique. La contrepartie attendue des élèves conduit à indicer le montant mis à disposition du projet sur la présence des élèves en cours et leur sérieux.
Une somme totale de 10 000 euros peut servir à la réalisation du projet. 2 000 euros sont acquis d’emblée. L’année scolaire est ensuite divisée en 4 périodes de 6 semaines (entre chaque période de vacances jusqu’aux vacances d’avril). A chaque période, 2 000 euros supplémentaires maximum peuvent être apportés. Le montant obtenu à chaque période dépend, pour une part, d’une note de vie scolaire donnée à la classe et, pour une autre part, du respect d’un seuil de présence en cours de l’ensemble de la classe, qui est partiellement déterminé par la classe elle-même. On testera durant la période pilote deux schémas, l’un dans lequel la classe fixe simplement les seuils, avec des contraintes de progression, l’autre dans lequel elle les choisit dans un menu.
PRESENTATION DETAILLEE
Objectif détaillé du projet
Le dispositif vise à diminuer l’absentéisme qui est l'un des indicateurs de décrochage scolaire. Il ne vise pas cependant les élèves décrocheurs (en raison par exemple d’une orientation « subie »), mais les élèves en risque de décrochage.
L’absentéisme au lycée dans l’académie de Créteil a été analysé en détail par les services de l’Inspection. Il s’agit d’un problème préoccupant, auquel il est difficile pour la communauté éducative de trouver des réponses, tant au plan administratif que pédagogique. Dans un échantillon d’établissements, l’absentéisme varie en moyenne de 5% à plus de 80%, avec une tendance croissante en cours d’année. Surtout, il semble qu’un moment décisif se situe en octobre-novembre, moment où certains élèves basculent dans l’absentéisme chronique.
Partant du principe du programme 3 de l’axe 1, le projet vise à expérimenter une intervention de nature très originale, qui n’est naturellement pas exclusive d’autres actions, mais dont l’efficacité propre mérite d’être évaluée. Si le projet vise bien à « développer les incitations au maintien dans le système scolaire », il prévoit d’organiser ces incitations, non pas dans une logique individuelle, comme dans les expériences existantes dans d’autres pays, mais autour d’une logique collective reposant sur le groupe classe, et dans un esprit de responsabilisation des élèves.
La « classe projet » dispose d'une cagnotte initiale permettant de construire un projet collectif ambitieux (par exemple : voyage scolaire,création d’entreprise/ association, action sociale, aménagement de classe, achat de matériel informatique, sportif ou culturel). Cette cagnotte prospère au fur et à mesure de l'année en fonction du respect d’un « contrat » passé en début d'année entre les élèves de la classe et des adultes référents, mais dont certains éléments sont déterminés par les élèves eux-mêmes de façon responsable.
Au-delà de la question de l’absentéisme, le projet veille à expliciter le sens de l’expérience scolaire. Le dispositif doit contribuer à faire des lycées des lieux de vie, de sociabilité et d’apprentissage.
Le champ de l’évaluation est les élèves de lycées professionnels, là où l’absentéisme est généralement le plus marqué.
En quoi le projet proposé présente-t-il une innovation par rapport aux politiques publiques existantes ?
Des politiques d’incitations financière à l’assiduité ou à l’effort dans les études ont été expérimentées et généralisées à l’étranger (notamment l’Education Maintenance Allowance britannique, mais aussi les dispositifs de transferts conditionnels dans les pays en développement, tels que le programme Progressa/Oportunidades au Mexique). Mais une telle problématique est entièrement nouvelle en France.
En outre, la manière dont le présent dispositif est conçu, c’est-à-dire en raisonnant sur le groupe classe, sans privatisation des gains, dans le cadre d’un projet, et en responsabilisant les jeunes à l’intérieur d’un contrat dont ils fixent en partie les termes, n’a, à notre connaissance, aucun équivalent. En ce sens, cette expérimentation est une innovation très forte.
Nature du projet
Etant donné le caractère novateur du projet, il se déroulera en deux
temps :
1. Sur l’année 2009-2010, un programme pilote est mené dans 4 classes, sur un ou deux établissements volontaires. Ce pilote permet de tester deux protocoles pour en déceler les difficultés, les ajuster et retenir un protocole qui semble fonctionner convenablement. Il ne s’agit en aucun cas d’une évaluation et il n’y a pas de classe témoin.
2. Sur l’année 2010-2011, le protocole retenu est mis en œuvre de manière à en permettre l’évaluation, avec un grand nombre de classes contrôle et témoin tirées au sort. Cette deuxième phase est conditionnelle à la réussite du pilote.
Les protocoles envisagés se présentent comme un contrat entre l’équipe éducative et les élèves : l’institution scolaire est disposée à mettre des moyens importants à la disposition des élèves pour l’élaboration d’un projet mais, en contrepartie, elle attend une implication plus grande dans
l’ensemble des activités scolaires. L’effort ne doit pas être à sens unique. La contrepartie attendue des élèves conduit à indicer le montant mis à disposition du projet sur la présence des élèves en cours et leur sérieux.
Une somme totale de 10 000 euros peut servir à la réalisation du projet. 2 000 euros sont acquis d’emblée. L’année scolaire est ensuite divisée en 4 périodes de 6 semaines (entre chaque période de vacances, jusqu’aux vacances d’avril). Deux règles sont envisagées et seront testées (éventuellement dans des versions ajustées) pendant le pilote.
Le principe général des deux règles est le suivant :
Règle A : A chacune des 4 périodes, 2 000 euros supplémentaires peuvent être apportés. De ces 2000 euros,
¥ 800 euros sont indicés sur une note de vie de classe donnée par l’adulte référent, dans le cadre du projet éducatif académique. La note va de 1 à 8, et le montant acquis est directement proportionnel (100 euros pour la note 1, 800 euros pour la note 8).
¥ 1200 euros supplémentaires sont acquis si le taux de présence en cours (moyen de la classe) atteint un seuil fixé selon les règles suivantes :
A l’issue de 3 premières semaines de classe, l’adulte référent constate le taux d’absentéisme dans la classe sur cette période et il fixe comme objectif de conserver ce taux jusqu’aux vacances de Noël. Cet objectif est, par construction accessible, mais il est ambitieux car le taux d’absentéisme est en général faible en début d’année. Cela permet de passer le cap difficile de la fin du premier trimestre avec un objectif élevé.
A la rentrée de janvier, on constate le taux réalisé et la classe fixe elle-même un nouveau taux pour la période suivante, qui ne saurait être inférieur au taux observé précédemment. On vise que cette règle soit fixée de façon responsable par la classe, avec l’aide de l’adulte référent. Le mode de choix (vote, etc.) est libre.
Aux deux périodes suivantes, la même règle s’applique, la classe fixant elle-même le nouveau taux objectif de façon responsable mais réaliste, celui-ci ne pouvant toujours pas être inférieur au taux réalisé précédent.
Il convient d’être attentif à l’information donnée sur les règles de détermination du taux (par exemple, la règle à l’issue des 3 premières semaines ne doit pas être divulguée, sans quoi les élèves ont intérêt à être fortement absents en début d’année pour baisser l’objectif).
Règle B : A chacune des 4 périodes, 2 000 euros supplémentaires peuvent être apportés. De ces 2000 euros,
¥ 800 euros sont indicés sur une note de vie de classe donnée par l’adulte référent, dans le cadre du projet éducatif académique. La note va de 1 à 8, et le montant acquis est directement proportionnel (100 euros pour la note 1, 800 euros pour la note 8).
¥ Un montant supplémentaire est acquis si le taux de présence en cours atteint un seuil donné. A chacune des 4 périodes, la classe choisit la règle précise, et une seule, dans un menu (elle peut changer de règle à chaque période). Par exemple, la classe pourrait choisir entre :
Objectif de 80% de présence en cours : si cet objectif est atteint, la cagnotte est augmentée de 400 euros.
Objectif de 90% de présence en cours : si cet objectif est atteint, la cagnotte est augmentée de 800 euros.
Objectif de 95% de présence en cours : si cet objectif est atteint, la cagnotte est augmentée de 1200 euros.
Dans la règle B, une classe qui choisit le seuil le plus bas et qui l’atteint à chaque période, accumule une cagnotte de 3 600 euros, à quoi s’ajoute l’effet de la note de vie de classe, qui représente entre 400 et 3 200euros supplémentaires. Les classes peu ambitieuses peuvent donc compter sur 4 000 à 6 800 euros (contre 10 000€ donc pour les plus ambitieuses).
Dans tous les cas, les absences à tous les cours sont comptées et une exclusion vaut absence. Le contrôle des présences implique le développement dans toutes les classes concernées par l’expérimentation d’un système de recueil systématique des présences heure par heure.
Durée totale du projet (plan d’action prévisionnel à préciser en annexe)
2 années scolaires (2009-2011): la première année en pilote, la deuxième en expérimentation/évaluation. Les résultats portant principalement sur l’assiduité sont connus en fin d’année sans autre délai.
Durée de l’expérimentation
1 année scolaire (2010-2011).
Public(s) cible(s), estimation du nombre de bénéficiaires potentiels
Le champ de l’évaluation est les élèves de lycées professionnels, là où l’absentéisme est généralement le plus marqué.
Dans la phase 2 (d’évaluation), on vise de mettre en place le financement du projet dans 70 classes, ce qui représente environ 2 000 élèves.
Territoire(s) d’expérimentation
Académie de Créteil.
Rôle et implication des parties prenantes / partenaires (détail en annexe)
Le cas échéant, modalités de participation des bénéficiaires à l'expérimentation
Académie de Créteil : mobilisation des équipes pédagogiques autour du projet, appel d’offres en vue du tirage au sort des classes projet, contrôle de la mise à disposition des budgets aux projets, accompagnement de la collecte de données.
Ecole d’économie de Paris : définition du protocole et validation de sa mise en œuvre, tirage au sort, collecte de donnée, évaluation.
Généralisation potentielle et conclusions attendues Conditions et forme d’une généralisation éventuelle
Le projet ne pose pas de problème de principe pour une généralisation. Il représente certainement un choc culturel, mais qui peut être accepté si la preuve est faite d’une forte efficacité.
Les montants mis en jeu sont volontairement importants et le coût effectif du dispositif serait d’autant plus élevé qu’il est efficace. Mais dans le calibrage envisagé, le coût est inférieur à 500 euros par an et par élève. On pourrait envisager qu’une partie des bourses de projets actuellement existantes soient assorties de ce type de contrats.
Conclusions attendues de l'expérimentation dans les politiques à destination de la jeunesse
D’une manière générale, l’expérimentation permet d’étudier l’impact des incitations financières auprès des jeunes dans le cadre des études. Elle peut avoir de multiples applications, notamment à l’université.
Objectif détaillé du projet
L’évaluation vise à mesurer l’impact sur les élèves des classes projet du dispositif mise en œuvre (qui sera sous la règle A ou B ou une adaptation de ces règles, selon les résultats du pilote), par comparaison avec des classes témoin. Le principal critère d’intérêt est la présence en cours. On s’intéressera également à la discipline et aux résultats scolaires. Il est bien entendu, notamment, que des différences de résultats avec les classes témoin ne pourra pas s’interpréter comme le simple effet d’une plus grande présence (éventuelle) car la mise en place du projet a des effets directs sur tout un ensemble de situations, de comportements et de performance. En ce sens, le projet ne permet pas d’évaluer l’impact de la présence sur les résultats.
On s’attachera en outre à analyser les dynamiques de groupe, notamment à travers l’examen de la dispersion des comportements de présence dans les classes, ainsi que l’évolution des comportements au cours du temps, en fonction des enjeux (qui évoluent avec les seuils et à l’approche des dates butoir).
Description du protocole d'évaluation retenu
Afin de constituer des groupes test et témoin parfaitement comparables, le protocole de la phase 2 (expérimentation/évaluation) sera le suivant : à la fin de l’année scolaire 2009-2010, toutes les équipes enseignantes des lycées professionnels sont informées de la possibilité de disposer d’un budget pour mener un projet libre avec une (ou plusieurs) classe(s). Elles sont également informées des conditions de cette offre
L’entrée dans le projet sera déterminée par tirage au sort, à raison d’une classe sur deux, jusqu’à la limite de 70 classes. Les projets eux-mêmes devant être définis avec les élèves, leur contenu pourra rester imprécis à ce stade.
Les candidatures devront impérativement préciser l’équipe pédagogique et la classe concernée. Il ne faut pas que la classe ou l’équipe soient constituées une fois connu le résultat du tirage au sort : cette règle est impérative.
Indicateurs quantitatifs pressentis
Présence en cours, résultats scolaires, indicateurs de discipline, orientation. Ces indicateurs seront fournis aux évaluateurs par les établissements.
On soumettra également les élèves à des tests mesurant leur intégration au sein du groupe, leur degré de confiance en autrui et en eux-mêmes, leur motivation aux études (intrinsèque, extrinsèque).
L'évaluation comprend-elle la comparaison d'un groupe de bénéficiaires et d'un groupe témoin ?
Le cas échéant, quelle est la taille des groupes ?
Comment sont sélectionnés les bénéficiaires de l'expérimentation et le groupe témoin ?
Les groupes test et témoin seront tous les deux représentatifs du groupe des classes/équipes volontaires pour mettre en œuvre le projet dans les conditions définies par le protocole et se soumettre au tirage au sort. En ce sens, ils constituent une population spécifique, et, comme souvent dans les expérimentations on peut discuter de la validité externe des résultats. Ceci implique que la généralisation n’aurait de sens que pour des équipes volontaires, mais cette condition paraît naturelle.
L’évaluation vise 70 classes test et autant de témoin, soit au total environ 4 000 élèves. Dans les cas les plus favorables, un tel effectif permet de détecter des effets de l’ordre de 9% d’un écart-type. Par exemple, si le taux de présence dans les classes cibles est de l’ordre de 85%, on peut espérer détecter des hausses de ce taux de l’ordre de 3 points de pourcentage sous l’effet du dispositif. Si, dans l’ensemble de l’échantillon, les classes sont très hétérogènes, cette capacité de détection peut être moins bonne. Ces seuils sont acceptables, dans la mesure où la nature très inhabituelle de la politique fait espérer des effets très sensibles pour que son usage puisse être défendu.
L’équipe d’évaluation est-elle interne ou mobilisée en externe ?
Décrire sommairement ses références dans le domaine de l’évaluation et la composition de l’équipe
L’Ecole d’économie de Paris est externe à la mise en œuvre du dispositif évalué.
L’équipe sera constituée de Luc Behaghel (EEP – Inra), Marc Gurgand (EEP – CNRS), et Eric Maurin (EEP – EHESS) également membres de JPAL (Poverty Action Lab).
Les chercheurs de l’équipe sont des spécialistes des questions d’emploi et d’éducation et ont publié sur ces sujets de nombreux articles dans les revues internationales. Ils ont également l’expérience des évaluations réalisées par les méthodes d’échantillonnage aléatoire.
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