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Une école publique californienne suit les programmes français, rapporte le Point qui consacre sa une à l'éducation

Paru dans Scolaire le vendredi 07 mars 2014.

A la Santa Rosa French-American Charter School, à 85 kilomètres de San Francisco, en Californie, les élèves suivent les programmes de l’Education nationale, rapporte le Point, daté du jeudi 6 mars. Chaque enseignant de cette école publique qui a ouvert ses portes en septembre 2012 doit "suivre scrupuleusement la cohérence du programme français". 80% des cours sont en français et 20% en anglais. 10% des élèves seulement sont issus de familles francophones. L’école accueille les enfants de la maternelle au collège. "Les parents apprécient la rigueur des apprentissages, dans un Etat où l’écriture cursive n’est plus enseignée." Les professeurs et le principal sont en disponibilité de l’Education nationale française. Ils sont payés par l’administration californienne 41 300 euros par an, selon le Point qui précise qu’ils bénéficient de deux ans sans impôts sur le revenu. A la fin de la première année scolaire, "il a fallu organiser une loterie, faute de pouvoir accueillir tous les postulants". "Parce qu’ils n’ont pas d’attache particulière avec la France, beaucoup d’élèves réintégreront le système scolaire américain au lycée." Ce reportage fait partie du dossier que l'hebdomadaire consacre cette semaine à l'éducation. "Peut-on confier nos enfants à l'Education nationale? Ecole: l'enquête qui fait mal". C'est ce qu'affiche la une du Point.

Le magazine consacre un article au "scandale des professeurs sous-payés", les qualifiant de "fauchés, frustrés et déclassés", alors que dans un entretien, Barbara Ischinger, responsable du programme Pisa à l'OCDE, pointe "les faiblesses de l'élève France" et déclare que "Pisa nous montre que tout dépend de la qualité des enseignants". L'essayiste Alain Finkielkraut lance dans un entretien un "j'accuse", déclarant que "l'émulation républicaine a cédé la place à l'ignorance démocratique". Jean-Michel Blanquer, ancien directeur général de l'enseignement scolaire remercié en 2012, aujourd'hui directeur de l'ESSEC, interviewé aussi, affirme que "le primaire est fondamental". "Trois piliers avaient permis un premier rebond fragile des résultats de l'école primaire: des programmes progressifs et clairs, des évaluations de CE1 et de CM2 qui permettaient d'identifier les difficultés spécifiques de chaque territoire, (...) et l'aide personnalisée enfin. Les trois ont été soit supprimés soit menacés." Dans une tribune, Didier Raoult, professeur de micro-biologie à la faculté de médecine de la Timone, à Marseille, fait l'apologie du tutorat. Il explique que l'on s'identifie facilement à un élève plus ancien qui a réussi.

L'hebdomadaire consacre également un reportage au lycée Averroès, établissement musulman de Lille, pointant une réussite au bac des élèves de 100%. En outre, le magazine se penche sur l'instruction en famille qui concernerait 3000 enfants. Et rappelle que cet enseignement est menacé par une proposition de loi déposée en décembre par des sénateurs UMP. Ils estiment que l'éducation à domicile par la famille "ne peut être le prétexte d'une désocialisation volontaire, destiné à soumettre l'enfant particulièrement vulnérable à un conditionnement psychique, idéologique ou religieux".

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