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Missions des inspecteurs : le SNALC demande un recentrage sur le domaine pédagogique

Paru dans Scolaire le mardi 25 février 2014.

Le SNALC (syndicat FGAF des lycées et collèges) demande un recentrage sur le domaine pédagogique, à l'issue de la deuxième session du groupe de travail ministériel sur les missions des inspecteurs qui s'est tenue le 20 janvier dans le cadre des négociations métiers. Le syndicat s'inquiète, pour les inspecteurs du second degré, de la disparition de la notion de "discipline", remplacée par celle de "spécialité ", qui, "si elle est pertinente par exemple dans le premier degré, ne l'est pas pour les IA-IPR". Jean-Rémi Girard, secrétaire national à la pédagogie, déclare à ToutEduc que le syndicat craint un rapprochement des inspecteurs du premier et du second degré. Or, dit-il, "dans le second degré, les inspecteurs sont liés à une discipline dont il ne faut pas les déconnecter. Dans le premier degré, les inspecteurs sont beaucoup plus polyvalents. Et on tient à la distinction. Enlever cette notion disciplinaire ouvre la porte à des choses bizarres."

Par ailleurs, le SNALC constate "le décalage entre l'imposante liste de missions confiées aux inspecteurs et le faible nombre de ces derniers, ce qui entraîne un zapping permanent". Dans l'académie de Clermond, explique Jean-Rémy Girard, il n'y a que deux inspecteurs d'histoire géographie. Il pointe "un maillage de l'inspection faible". "Il faut hiérarchiser leurs missions. Les inspecteurs ont une telle multitude de missions qu'ils n'ont pas le temps d'aller inspecter". Pour le syndicat, inspecter constitue bien leur cœur de métier et leur permet de garder contact avec les réalités du terrain.

Le SNALC affirme qu’il n'est pas acceptable qu'un professeur du second degré soit en moyenne inspecté une seule fois tous les sept ans, conférant ainsi à l'inspection un aspect "couperet" qui va à l'encontre des intentions affichées : le conseil, l'accompagnement, la formation. Le syndicat demande "une hausse significative du nombre de personnels afin de résorber au plus vite le décalage entre les textes et le réel".

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