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Les CAPE (collectifs des mouvements pédagogiques et d'éducation populaire) académiques se développent (J-L Cazaillon)

Paru dans Scolaire, Périscolaire le vendredi 21 février 2014.

Ce 21 février, les responsables du CAPE (collectif des associations partenaires de l'Ecole publique) se sont réunis pour évoquer la montée en puissance des CAPE académiques. Le paysage des mouvements pédagogiques et des mouvements d'éducation populaire est-il en train d'évoluer ? Jean-Luc Cazaillon, directeur général des CEMEA et président du CAPE nous répond

Jean-Luc Cazaillon : Oui, le paysage est en train de bouger, et le CAPE constitue un espace de concertation essentiel entre nos mouvements. Dans chaque académie, un CAPE se met en place, et c'est très important pour établir un dialogue politique local avec les Rectorats, pour fixer le cadre des liens avec les ESPE pouvant conduire, entre autre, à la mise en œuvre d’interventions dans le cadre de la formation initiale et continue des enseignants.

ToutEduc : Pourquoi réussirait aujourd'hui ce qui a échoué avec le CLIMOPE, le "comité de liaison des mouvements pédagogiques et éducatifs" ?

Jean-Luc Cazaillon : Le contexte est différent. Le ministre a besoin, pour la refondation, de trouver des points d'appui sur le terrain, et il reconnait le CAPE. De plus, celui-ci est plus large, il implique les mouvements d'éducation populaire au côté des mouvements pédagogiques. Constituant la plate forme organisée du monde associatif en lien avec l’Ecole, il a ainsi une dimension politique qui ne relevait pas vraiment du rôle du CLIMOPE. C’est pourquoi les CAPE académiques apparaissent comme des interlocuteurs des ESPE et des rectorats pour la mise en œuvre de politiques éducatives territoriales.

ToutEduc : Chacun des mouvements qui composent les CAPE, national* et académiques, a une histoire très particulière. Ils ne sont pas interchangeables...

Jean-Luc Cazaillon : Non, c'est pourquoi nous parlons d'un collectif d'acteurs, mais pas d'un collectif d'actions. Nous avons constitué des espaces de concertation entre nous, nous nous connaissons mieux, des partenariats se nouent, l'ICEM-pédagogie Freinet et le CRAP-Cahiers pédagogiques ont réalisé des publications communes, par exemple, nous décidons ensemble qui nous représentera dans les conseils des ESPE, mais chacun a ses domaines d'action spécifiques, qui sont le produit d'accords bilatéraux avec nos interlocuteurs, et le CAPE n'a pas vocation à intervenir ès qualités auprès de stagiaires par exemple.

ToutEduc : Les CEMEA et les PEP ont signé le 12 février une convention de partenariat. Celle-ci s'inscrit-elle dans le cadre de ce renouveau des relations entre les associations ?

Jean-Luc Cazaillon : Les CEMEA et les PEP travaillent depuis très longtemps ensemble, plusieurs dizaines d'années. Nous contribuons à la formation de leurs intervenants et de leurs cadres. Nos liens s'étaient peut-être un peu distendus au fil des ans. La convention vient les resserrer et les formaliser sur de nouvelles perspectives.

* L'AFEV, l'AFL, les CEMÉA, les CMR, le CRAP, les EEDF, E&D, la FESPI, la FFCU, la FOÉVEN, les FRANCAS, le GFEN, l'ICEM, Léo Lagrange, la Ligue de l'enseignement, l'OCCE, les PEP, Peuple et culture, le Planning familial, le Mouvement français des RERS (Foresco)

 

 

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