Rythmes scolaires : peu d'anticipation des conséquences sur les transports scolaires (Localtis)
Paru dans Scolaire, Périscolaire le mercredi 19 février 2014.
Le GART (groupement des autorités responsables de transport) et l'ANATEEP (association nationale pour les transports éducatifs de l'enseignement public) montent un groupe de travail sur l'impact de la réforme des rythmes sur les transports scolaires, une question qui a été "peu prise en compte au démarrage de la réforme" note le site Localtis (Caisse des dépôts) qui fait état d'une estimation de son coût à 1 million d'euros par département. Mais "les conséquences financières sont loin d'être toutes anticipées, ni même bien identifiées", note l'ANATEEP qui lancera après les municipales une enquête nationale auprès de ses départements adhérents.
Un tel groupe de travail a déjà été mis en place en Charente, un département qui subventionne les transports scolaires pour le premier degré à hauteur de 1,7 million d’euros pour 5 000 élèves et 383 écoles. Il estime que le montant pourrait passer à 2,2 millions, et il a identifié des problèmes dans 20 communes. Il envisage un décalage de l’heure de sortie de l’école primaire par rapport au collège, ce qui peut amener à prévoir un service de cantine supplémentaire le mercredi. En Vendée, les écoles publiques et privées utilisent le même car, "or les écoles privées ne vont pas adopter la réforme". Faut-il du coup un second véhicule ?
Par ailleurs, le maire UDI de Janvry (Essonne) annonce qu'il va saisir le Conseil d'Etat. Le décret "contraint à obérer substantiellement un budget communal", ce qui bafoue, estime-t-il, "le principe de libre administration des communes". Mais le site Localtis fait remarquer que le texte ne contraint pas les communes à organiser des activités périscolaires.
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