Quenelle : les enseignants "bleu Marine" en profitent pour dénoncer les "bien-pensants" qui dénoncent Vichy
Paru dans Scolaire le vendredi 17 janvier 2014.
Deux élèves ont été exclus du lycée Rosa-Parks (du nom d'une figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis) de Montgeron (Essonne). Le collectif Racine, pour qui il s'agit "d'inoffensifs potaches", dénonce à cette occasion le caractère "grotesque, illégale et liberticide" de l'action du ministre de l'intérieur contre "l'humoriste Dieudonné", ainsi que "le caractère exorbitant d'une telle sanction pour un geste [que] seuls certains esprits perturbés de la LICRA et du CRIF peuvent assimiler à un salut nazi inversé". Les "enseignants bleu Marine" ajoutent que ce geste "n'est pas proscrit par la loi" et soulignent par ailleurs la "mollesse des sanctions" prises habituellement à l'encontre des élèves "auteurs de violences" ou de "délits", tandis que le Gouvernement "relâche les délinquants à tours de bras". Cette "dérive", estime-t-il, "nous ramène aux 'heures-les-plus-sombres-de-notre-histoire' (pour reprendre une expression chère aux bien-pensants)".
A noter que le site du collectif ne donne toujours pas le nombre de ses membres ni de noms, en dehors des membres fondateurs.
A noter encore que ces "quenelles" ne sont pas les premières. Au mois de novembre, sept élèves de terminale bac pro éléctro-technique du lycée Monge de Chambéry avaient été convoqués par le chef d’établissement après avoir fait le même geste lors la photo de classe. Ils n'avaient pas été sanctionnés, mais cette convocation avait "déchaîné les internautes", rapportait alors "Le Dauphiné libéré" (ici) et un appel à venir les soutenir avait été lancé. "Mais personne n’avait fait le déplacement."