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Mères voilées : les réactions de V. Peillon, du SNUIPP et du SNPDEN

Paru dans Scolaire le mardi 24 décembre 2013.

Pour Vincent Peillon, "le Conseil d'Etat a rappelé que les usagers du service public et les tiers à ce service ne sont pas soumis en tant que tels à l'exigence de neutralité" mais que "le milieu scolaire est un cadre qui doit être particulièrement préservé" et que les parents d'élèves qui participent à des déplacements ou des activités scolaires "doivent faire preuve de neutralité dans l'expression de leurs convictions", comme l'indique la circulaire du 27 mars 2012 (dite "circulaire Chatel, ndlr) "dont l'application est mise en œuvre sur le terrain avec intelligence, en privilégiant toujours d'abord la voie du dialogue". Cette circulaire "reste donc valable".

C'est également le point de vue du SNUIPP (syndicat FSU du 1er degré) pour qui "il est rappelé que les parents d'élèves quand ils sont collaborateurs du service public d’Education nationale ne sont pas soumis aux règles strictes des agents de ce service public" et pour qui "la circulaire de Luc Chatel ne peut être lue comme une interdiction systématique des mamans voilées lors des sorties scolaires". Il estime que c'est "ce qui se pratique aujourd'hui dans les écoles, sans que cela pose de conflit notable" et il considère qu'il est "hors de question d’exclure de manière systématique les mamans voilées des sorties scolaires".

A l'inverse le SNPDEN (syndicat UNSA des personnels de direction du second degré) demande au Gouvernement une loi "sur la neutralité politique et religieuse du service public" car il ne peut se contenter de "recommandations abandonnées à l'appréciation des directions des établissements mises dans une situation qui rappelle celle qui prévalait avant 2004 pour les élèves". Le Conseil d'Etat avait considéré que les textes sur la répression du prosélytisme et sur l'ordre public suffisaient pour gérer, au cas par cas, les problèmes posés dans les établissements scolaires. Le syndicat estime de même aujourd'hui que "ne peut être renvoyé [aux chefs d'établissement] le soin de résoudre des questions de libertés publiques relevant du législateur".

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