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Après les annonces de V. Peillon, les réactions du SNALC, des syndicats FO, du SGEN, de la FAEN

Paru dans Scolaire le jeudi 12 décembre 2013.

Les syndicats n'ont pas encore tous réagi aux annonces de Vincent Peillon, hier 12 décembre. Le SNALC (syndicat FGAF de l'éducation nationale, dont on sait qu'il a une réelle audience parmi les professeurs des classes préparatoires, ndlr) "se félicite des décisions prises par le ministre à propos des classes préparatoires" puisque "Vincent Peillon a annoncé le retrait de l'ensemble des dispositions qui concernaient les professeurs de CPGE et la poursuite des négociations à ce sujet". Il renonce donc à l'appel à la grève lancé pour le 17 décembre.

La FNEC (fédération FO de l'enseignement) et le SNETAA (syndicat FO de l'enseignement professionnel) avaient pris position avant les annonces du ministre. La FNEC a soutenu la grève des professeurs des classes préparatoires qui "n’acceptent pas de travailler plus pour gagner moins". Elle considérait par avance que le ministre allait annoncer "le bouleversement des statuts de toutes les catégories d’enseignants". Le SNETAA  pour sa part redoutait "une uniformisation des missions pour tous les enseignants" et il voit dans le projet Peillon "un grand pas vers le corps unique", donc une remise en cause du statut des PLP (professeurs de lycées professionnels).

Le SNFOLC (syndicat FO du second degré), après que "le ministre a annoncé qu'il différait toute décision définitive sur les statuts des enseignants", considère que cela donne raison aux enseignants "qui prennent position pour le retrait du projet du ministre" et demande le maintien des décrets de 1950 "qui définissent les obligations de service des professeurs certifiés, agrégés, PEPS, chaires supérieures des lycées, collèges, classes préparatoires et BTS en maxima hebdomadaires d'heures d'enseignement dans leurs disciplines de recrutement". Il dénonce par avance les effets d'une modification des décrets : "alourdissement de la charge de travail, pressions locales, remise en cause de la liberté pédagogique, baisse des rémunérations".

Le SGEN (fédération CFDT de l'éducation) considère que sur les RASED, certains points restent "à clarifier", sur le rôle des inspecteurs et sur le passage d’une option à l’autre. L'organisation syndicale pose la question de la création d'un corps de psychologues de l’Éducation nationale susceptibles d'intervenir dans les collèges (les psychologues scolaires sont considérés comme des enseignants spécialisés, ndlr). Elle estime par ailleurs que les propositions faites pour les conseillers pédagogiques (qui travaillent avec les inspecteurs de circonscription, ndlr) sont "insuffisantes". Elle demande notamment pour eux "une formation assurée par les ESPE afin de permettre une validation universitaire".

Les syndicats de la FAEN (fédération autonome) voient dans les annonces de Vincent Peillon "une avancée par rapport à la situation passée des professeurs des écoles", mais "elles ne constituent qu’une compensation partielle de l’aggravation des conditions de travail provoquée par la réforme des rythmes scolaires" et elles "ne règlent en rien le problème de fond de la direction d’école".

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