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Aimer lire dès la petite enfance aide à réussir en ... mathématiques (étude québécoise)

Paru dans Scolaire, Culture le mardi 10 décembre 2013.

"Les habitudes de lecture des enfants sont étroitement liées non seulement à leur réussite en français, mais aussi à leur réussite à l’épreuve obligatoire de mathématique", du moins pour les garçons. C'est l'une des données d'une "étude longitudinale du développement des enfants du Québec" qui vient d'être mise en ligne. Elle montre que "le fait de lire des livres et de raconter souvent des histoires aux enfants dès leur jeune âge [17 mois] est non seulement lié à un rendement plus élevé en lecture, mais aussi à une meilleure performance en sciences et en mathématiques" et les enfants qui feuilletaient des livres de leur propre initiative à deux ans et demi "sont relativement plus nombreux à réussir l’épreuve de mathématique de la fin du primaire".

L'étude établit en revanche une corrélation négative avec "le nombre d’heures hebdomadaires d’écoute de la télévision vers l’âge de 29 mois", ce qui donne à penser que "cette activité réduit l’exposition de l’enfant à des sources de stimulation essentielles à un moment crucial de son développement". Il en va de même pour les enfants qui passent six heures ou plus par semaine à naviguer sur Internet, à moins qu'il ne s'agisse d'activités faites pour l’école.

Garçons et filles à égalité

L'Institut de la statistique montre que "les garçons et les filles sont tout autant susceptibles d’avoir réussi l’épreuve" et que la langue de passation de l’épreuve, anglais ou français, le statut d’immigrante de la mère, la composition de la famille ne permettent pas "de distinguer les élèves qui ont réussi de ceux qui ont échoué", ce qui n'est pas le cas du milieu socioéconomique. De plus, "la réussite à l’épreuve de mathématique est étroitement associée au rendement global de l’élève ainsi qu’à son rendement dans d’autres matières" et "les enfants qui se sentent plus compétents en lecture réussissent mieux, non seulement en français mais aussi en mathématiques (...) En outre, les enfants de sixième année qui rapportent être plus proches de leur père, et, dans une moindre mesure, de leur mère, ceux ayant des parents valorisant davantage le rendement scolaire ou ceux dont les parents ont des aspirations scolaires plus élevées pour eux présentent un meilleur taux de réussite en mathématiques."

"Les facteurs liés à la réussite à l’épreuve obligatoire de mathématique en sixième année du primaire : un tour d’horizon" ici

Cette étude est mentionnée par le RIRE

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