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Rythmes scolaires : la sénatrice Françoise Cartron et Eric Favey (Ligue de l'enseignement) dénoncent les hypocrisies de ceux qui refusent la réforme

Paru dans Scolaire, Périscolaire le mardi 12 novembre 2013.

La réforme des rythmes scolaires représente pour les collectivités "un effort conséquent" et "tous les ingrédients ne sont pas réunis partout", mais "partout", l'afflux est "plus important que prévu". "La demande éducative et sociale est là. Les parents ne s’y sont pas trompés", estiment Françoise Cartron, sénatrice de la Gironde, rapporteure de la mission commune d’information sur la réforme des rythmes scolaires (créée à l’initiative du groupe UMP) et Eric Favey, secrétaire général adjoint de la Ligue de l’Enseignement. Ils signent ensemble un texte dénonçant "les hypocrisies" de ceux qui pétitionnent, manifestent, et feront grève "au nom de l'intérêt de l'enfant". Ils rappellent que les mêmes n'ont pas dénoncé "la régression terrible" qu’a représentée "la décision unilatérale prise par l’ancien gouvernement" de concentrer sur 4 jours la scolarité du premier degré.

Ils rappellent aussi que la conférence initiée par Luc Chatel a conclu unanimement à la nécessité de "changer de rythmes et [d'] en profiter pour élargir le sujet aux temps éducatifs et sociaux", et que l'appel de Bobigny qui allait dans le même sens a été signé par "plus de 100 villes et collectivités et autant d’organisations syndicales, professionnelles, associatives, pédagogiques et de parents". Ils reconnaissent des difficultés en termes de "locaux, personnels en nombre et qualification des activités suffisants, cohérence et équilibre, qualité…". De plus, "l’Etat seul n’[a] pas les moyens d’en assurer le financement dans tous les territoires de la République", alors que la loi "va nécessiter des changements pour tous les professionnels, notamment enseignants, personnels scolaires et animateurs, mais aussi familles dans leurs habitudes, collectivités dans leurs politiques, associations dans leurs projets et Etat dans son rôle" et que "l’Education nationale a tendance à vouloir continuer à fixer seule l’ordre du jour éducatif". Mais les ressources humaines existent puisque "les habitants des territoires ont des talents, des cultures et des passions à faire partager aux jeunes générations". "Là où la volonté générale prévaut" existent des réponses aux difficultés et surtout "il y a une obligation morale, politique et culturelle à s’y engager" et à construire des projets éducatifs de territoires.

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