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Rythmes scolaires : le SNALC demande une année de 35 semaines, le SNUIPP Paris pose un ultimatum, le SNUIPP réagit aux recommandations pour la maternelle, le SGEN n'appelle pas à la grève

Paru dans Scolaire, Périscolaire le mardi 12 novembre 2013.
Mots clés : SNALC, SNUIPP, Paris, SGEN

ANNEE. Le SNALC (syndicat FGAF de l'enseignement) demande que la définition légale de l'année scolaire soit remise en cause et ramenée à 35 semaines contre 36 actuellement. "Cela permettrait de maintenir une rentrée (et une pré-rentrée) en septembre, de permettre une sortie de cours tôt dans le mois de juillet, voire fin juin, de donner sans contrepartie le pont de l'Ascension aux personnels comme aux élèves et de supprimer une bonne fois pour toutes l'inutile seconde journée de pré-rentrée, qui génère des rattrapages absurdes et des comptes d'apothicaires aberrants." Il s'opposera "à toute reprise durant le mois d'août" et ne votera donc pas le calendrier proposé au CSE, avec une pré-rentrée le vendredi 31 août 2014 (voir ToutEduc ici)

PARIS. Le SNUIPP Paris adresse au maire de la capitale "un ultimatum". Il évoque "la détresse et la colère des enseignant-es". Selon l'organisation syndicale, "les témoignages sur leur état de santé, sur l’état des écoles parisiennes et l’état de leurs élèves sont alarmants". Il ajoute que les avancées qu'il avait "obtenues en matière d’hygiène et de sécurité" ne sont que "des effets d’annonce", qu'il s'agisse du nombre d'ATSEM dans les écoles, des heures de ménage, des attestations professionnelles délivrées aux intervenants extérieurs. Il demande donc l'arrêt de la réforme et "la mise en place de mesures transitoires".

Dans un autre courrier, adressé au recteur, le syndicat parisien dénonce la décision que celui-ci a prise de reporter au 26 novembre la tenue du CHS-CT et son refus de recevoir l’intersyndicale parisienne le jour de la grève. Selon ses pointages, cette grève "sera massive" avec "plus de 150 écoles fermées et au moins 70% de grévistes". Il rappelle que deux directeurs d'école sur trois ont signé une lettre au directeur de l'académie pour lui faire part "de [leur] désarroi et de [leur]colère après un mois de reprise des classes".

MATERNELLE. Le SNUIPP (syndicat FSU du 1er degré, national) continue de demander "la possibilité de déroger à la règle stricte des 9 demi- journées" pour les écoles maternelles après la publication des "recommandations" ministérielles pour ce niveau. "Le ministre reconnaîtrait-il enfin que tout n'irait pas sans difficulté ?" Trop souvent, note-t-il, "la mise en œuvre de la réforme en maternelle conduit à segmenter l'après-midi en deux temps, pris en charge dans un même lieu, par deux entités différentes, l'école et le secteur d'animation, aux missions et aux cultures différentes. Il y a là un facteur d'incompréhension et de perturbation pour les enfants (...)"

SGEN. Le SGEN (syndicat CFDT de l'Education nationale) n'appelle pas à la grève. Dans une courte vidéo, Frédéric Sève, son secrétaire général, estime que "la réforme est plus menacée par le manque de dialogue que par le manque d'argent" et que "les problèmes ne relèvent pas du décret mais de [son] application dans certaines villes". Il ajoute qu'un recul du gouvernement sur la réforme reviendrait à "dévaloriser un peu plus l'école de la République".

La vidéo ici

 

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