Le "Pacte pour la réussite éducative" sera signé mardi
Paru dans Scolaire, Périscolaire, Orientation le vendredi 11 octobre 2013.
Mots clés : réussite éducative, George Pau Langevin, Anare, RFVE, CAPE
Le "Pacte pour la réussite éducative" sera signé mardi 15 octobre par George Pau Langevin et Dominique Bertinotti pour leurs ministères respectifs et de nombreux acteurs de la Réussite éducative parmi lesquels le RFVE ( les villes éducatirices), le CAPE (les associations partenaires de l'école publique), l'ANARE (les acteurs de la réussite éducative), la CNAF etc. Résultat d'un travail partenarial engagé à partir de la Journée nationale de la Réussite éducative du printemps dernier, le "Pacte" constitue un vademecum, une feuille de route de la réussite éducative pour "renforcer la démarche partenariale et de faire vivre les projets locaux".
Si l'on y trouve des principes et l'ébauche d'une éthique, ce "pacte" vise d'abord à établir une cohérence entre des partenaires qui activent des leviers différents : sont cités l'accompagnement scolaire, le développement de la pratique d'activités artistiques, culturelles et sportives, la promotion de la santé, la lutte contre le décrochage scolaire, le soutien à la parentalité, le renforcement des relations avec les familles, l'accès aux loisirs éducatifs. Mais c'est aussi pourquoi y figure la diversité des acteurs de la réussite éducative : les familles, l'école, les ministères partenaires ainsi que les collectivités territoriales et les associations.
Les principes qui guident les actions à mener sont : appréhender l'enfant et le jeune dans une approche globale, mobiliser les jeunes, les enfants et leurs familles, s'adapter à chaque enfant et à chaque jeune, favoriser une ouverture sur le monde, adopter une démarche éthique fondée sur la laïcité, la lutte contre les discriminations, le respect de confidentialité. Il s'agit enfin et peut-être surtout d' "agir avec des partenaires dans le cadre d'un pilotage local" avec mutualisation des moyens humains et financiers et évaluation des actions. Dans la plaquette rendue publique par le ministère de la réussite éducative, un des trois acteurs interrogés, représentant du secteur associatif, aurait souhaité "aller plus loin en ce qui concerne l'enfant lui-même" et pense que " plutôt que d'estimer que l'enfant est en difficulté ou pas motivé, nous pourrions repenser la conduite des enseignements et des apprentissages proposés". Mais n'est-ce pas là le rôle du CNIRE (conseil national de l'innovation pour la réussite éducative) ? Celui-ci se réunira, mercredi 16 octobre, au collège Aimé Césaire à Paris.