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Rythmes scolaires : le Républicain lorrain, un sondage BVA, le SGEN-CFDT

Paru dans Scolaire, Périscolaire le lundi 07 octobre 2013.

Les enfants sont "fatigués", "épuisés", "crevés", si l'on en croit les conversations des parents à la sortie de l’école Sainte-Scholastique à Guénange (Moselle) rapporte "le Républicain lorrain" daté de ce 9 octobre. Ils auraient, semble-t-il, préféré le samedi au mercredi. La commune a pourtant "tout fait pour proposer une version optimum des nouveaux rythmes scolaires" : "gratuité totale et accès libre pour un choix entre plus de cinquante activités", avec des "ateliers stars" qui affichent complets, "comme l’anglais, l’allemand, le secourisme, les majorettes". Au total, les deux-tiers des enfants sont inscrits à des activités dont la durée a été limitée "à 45 mn pour que les enfants aient le temps de souffler un peu". La mairie évoque "un temps d’adaptation du côté des parents", mais ajoute que, "après la première semaine d’école", elle a constaté un afflux. "Tous les ateliers sont complets."

L'article du Républicain, ici

Un sondage réalisé pour Le Parisien-Aujourd'hui et I-Télé, montre que 53 % des personnes interrogées sont hostiles à la réforme des rythmes scolaires. "Ce qui coince, c’est moins l’esprit de la réforme que sa mise en œuvre" et le clivage droite/gauche est exacerbé: "72 % des sympathisants de gauche [la] soutiennent", contre 74 % des sympathisants de droite qui s'y oppose.

L'article du Parisien ici, le sondage ici.

Le SGEN-CFDT considère que le bilan de la réforme "que certains essaient d'imposer dans les médias, après un mois d'application, est malhonnête" et il estime que "c'est par le dialogue social entre tous les partenaires (parents, enseignants, élus, associations,...) que des communes ont réussi le retour aux 4,5 jours" et que c'est par "l'absence voire le refus du dialogue social que des difficultés sont apparues dans la mise en œuvre de la réforme dans certaines communes". La fédération ne nie pas les difficultés, mais estime que, plutôt que de lancer des pétitions, "il vaudrait mieux analyser les facteurs de réussite du passage aux 4,5 jours" afin "d'éviter de reproduire les mêmes erreurs au moment de la généralisation en 2014".

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