4e Journée du sport scolaire : les ministres annoncent un travail interministériel pour un "savoir nager" pour tous
Paru dans Scolaire, Périscolaire le mercredi 18 septembre 2013.
Charléty était particulièrement ensoleillé ce mercredi pour accueillir plus d'un millier d'élèves dans divers ateliers (basket, escalade, badminton, handball, boxe, escrime, athlétisme, etc.) qui furent placés par la ministre de la Réussite éducative dans son allocution sous les auspices de Charléty, l'historien-recteur, "qui a oeuvré pour le sport universitaire" car il savait l'importance de l'acquisition "d'un savoir fondamental et faire du sport en même temps".
Valérie Fourneyron, qui rappelait en aparté son engagement d'étudiante à l'association du sport scolaire et universitaire (ASSU) en qualité de volleyeuse, a évoqué "les 2 millions de jeunes licenciés" dans les diverses fédérations sportives tout en relevant que c'était "grâce aux professeurs d'EPS" et que l'UNSS "constituait souvent la première expérience associative" bien qu'elle souhaitât y voir "plus d'enfants" et aussi " plus d'accès aux sports".
S'agissant de la place des professeurs d'EPS, alors que l'abrogation du décret Soisson de 1977 abaissant de 3 à 2 heures le forfait sports des enseignants du secondaire était fortement demandée par les enseignants du SNEP-FSU, Vincent Peillon, s'il n'en a pas écarté l'idée, s'est contenté de l'évocation d'une "avancée" en ajoutant "mais avec contrepartie". Il a précisé qu'elle pourrait pourrait porter sur "des liens avec les animateurs" associatifs et sur "des liaisons collèges-lycées et écoles". Pour le ministre, "700 000 élèves" dans le sport scolaire, "ce n'est pas assez, il y a 12 millions d'enfants".
Accompagnés de plusieurs sportifs renommés tels Brahim Asloum (boxe), Teddy Tamgho et Stéphane Diagana (athlétisme) ou encore Jérôme Porical (rugby), les ministres ont signé une convention de partenariat avec le Comité national olympique et sportif français (CNOSF).